"On ajoute des problèmes aux problèmes", les aides à domicile de Brive tirent la sonnette d'alarme

Depuis vendredi dernier, une soixantaine d'aides à domiciles manifestent bruyamment devant les locaux de leur nouvelle société l'ADMR 19, car selon elles, les conditions de travail et du service à l'usager se sont nettement dégradées depuis la reprise en main de leur association corrézienne ADAPAC en février dernier. Hier, elles étaient encore une quarantaine mobilisées.

"On ajoute des problèmes aux problèmes"

Sandrine Mas, délégué syndicale CGT, craint donc le pire car pour elle, les problèmes déjà rencontrés par l'ADAPAC, comme le croisement du personnel ou les déplacements abusifs, ne sont pas réglés : "On ajoute des problèmes aux problèmes à cause de la désorganisation du système administratif".

Pour rappel, l'ADAPAC a connu, depuis plus un an, un long parcours judiciaire qui s'est soldé par la reprise par l'association ADMR au mois de février.

Un problème d'organisation

Selon les syndicats, cette désorganisation a complètement perturbé les plannings et les tâches des différents salariés : "Ils se sont attaqués à nos responsables de secteurs, donc on se retrouve avec des plannings qui sont complètement aberrants et tout cela engendre une mauvaise qualité de service et des usagers qui sont mécontents" explique Sandrine Mas.

Contactés, les dirigeants de l'ADMR n'ont à ce jour pas encore répondu à nos sollicitations. Ils laissent entendre aux syndicats qu'ils ont besoin de temps pour s'adapter aux usages de l'association. Aujourd'hui, l'ADMR Corrèze représente 270 salariées pour des interventions auprès de 3 500 personnes sur le département.