Loire-Atlantique : de nouveaux hébergements pour les femmes victimes de violences conjugales

"Elles arrivent parfois avec enfants, sans valises, sans papier" explique Emmanuelle Beauchêne, coordinatrice de l'association Solidarité Femmes Loire-Atlantique qui a accueilli 200 femmes en 2015. Deux cents femmes qui fuient leur conjoint après une énième dispute. "Elles ont besoin d'un hébergement, de savoir où elles vont" selon la coordinatrice. Mais le problème c'est que la plupart des hébergements d'urgence du département se trouvent dans les grandes villes comme à Nantes ou à Saint-Nazaire.

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4.500 femmes victimes de violences conjugales en Loire-Atlantique

L'objectif de cette convention est donc de proposer à ces femmes des hébergements d'urgence dans les communes du vignoble, pour ce qu'elles puissent quitter leur homme sans quitter pour autant leur secteur. Pour cela, le département peut compter sur l'aide de plusieurs associations comme celle d'Emmanuelle Beauchêne mais aussi l'association Saint-Benoît Labre, propriétaires de gîtes du réseau Accueil Paysan. Elle mettra ses logements à disposition en cas de besoin toute comme les communes. Les femmes seront aidées matériellement pour l'équipement de leur logement (vaisselle, meubles).

Selon les estimations du département, 38.000 femmes seraient victimes de violences en Loire-Atlantique dont 4.500 pour les seules violences conjugales.