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Libourne met en service cinq bornes d'appel d'urgence connectées à la police municipale

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La municipalité de Libourne vient de déployer cinq bornes d'appel d'urgence, reliées à la police municipale, pour sécuriser les habitants victimes ou témoins d'une agression, d'un accident voire d'une noyade pour les bornes situées sur les quais ou aux Dagueys.

Jean-Louis Arcaraz, adjoint au maire de Libourne en charge de la sécurité, à côté de la borne d'urgence installée place Abel Surchamp, à Libourne Jean-Louis Arcaraz, adjoint au maire de Libourne en charge de la sécurité, à côté de la borne d'urgence installée place Abel Surchamp, à Libourne
Jean-Louis Arcaraz, adjoint au maire de Libourne en charge de la sécurité, à côté de la borne d'urgence installée place Abel Surchamp, à Libourne © Radio France - Marie Rouarch

La police municipale en quelques secondes, au bout du fil ... ou de la borne ! C'est désormais une réalité, à Libourne. La municipalité rode depuis une petite semaine, ses cinq nouvelles bornes d'appel d'urgence, réparties dans la ville : place Abel Surchamp, esplanade François Mitterrand, sur les quais, rue Gambetta et au lac des Dagueys.

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En cas d'agression, d'accident, de malaise, voire de noyade, selon le lieu d'implantation, il suffit d'appuyer sur le bouton d'appel et la communication est établie en quelques secondes avec la police municipale. L'agent au bout du fil peut également voir la personne qui appelle, via la petite caméra installée sur la borne. Et l'ensemble des caméras de vidéo protection environnantes se tournent vers le lieu d'appel permettant de suivre à distance un individu qui prendrait la fuite, par exemple.

"Le principal atout du dispositif, c'est la rapidité" - Jean-Louis Arcaraz

"Ah ce sont les nouvelles bornes pour appeler la police municipale, au cas où" lance Cathy, en découvrant la borne grise, discrète, installée à deux pas de la supérette de la place Abel Surchamp. Et ces "au cas où", les passants n'en manquent pas : "y'en a besoin, j'ai failli me faire voler mon téléphone hier, je travaille dans un commerce, alors ça c'est bien utile !", se satisfait Elisa. "Ça arrive toujours à une fille de croiser des mecs un peu insistants la nuit, ça peut être pratique d'avoir juste à appuyer sur un bouton plutôt que chercher sur le téléphone, taper le numéro et tout", poursuit Kyana. Et cette autre Libournaise trouve le dispositif "très sécurisant, surtout pour ceux qui n'ont pas toujours leur portable sur eux !"

La marche à suivre est spécifiée sur la borne d'appel
La marche à suivre est spécifiée sur la borne d'appel © Radio France - Marie Rouarch

Pour la municipalité, l'objectif est double explique Jean-Louis Arcaraz, adjoint au maire de Libourne en charge de la sécurité et de la prévention : sécuriser rapidement, d'abord, "les Libournais témoins d'un accident de la circulation, d'une rixe, parfois eux-mêmes agressés. Dès qu'on appuie sur ce bouton, il suffit de quelques secondes pour parler à quelqu'un qui va vous rassurer et vous indiquer la marche à suivre. Notre objectif, c'est que la police municipale soit sur place en moins de deux minutes. Et dans le même temps, toutes les caméras à la périphérie vont scruter les rues, les dégagements en cas de mise en fuite de la personne, pour qu'elle soit interceptée".

Un investissement de 50 000 euros pour la ville de Libourne

Second objectif : dissuader, "montrer que nous sommes présents", décrit Jean-Louis Arcaraz. Un atout sécuritaire complémentaire aux 150 caméras de vidéo protection réparties dans la ville. Pour l'heure, une seule de ses bornes a servi, une fois, à l'occasion d'une bagarre. Mais si le dispositif prouve son efficacité, d'autres pourraient être déployées dans d'autres quartiers de Libourne. Lorsque la police municipale n'est pas joignable, c'est le 17 - la gendarmerie ou le 112 - numéro d'urgence européen, qui prend le relais.

Les personnes qui s'amuseraient à presser le bouton d'appel sans raison valable ou à dénoncer des faits imaginaires s'exposent à une peine de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

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