Les urgences de Sarlat totalement fermées pendant 24 heures, "une situation exceptionnelle" selon l'ARS

"C'est une situation exceptionnelle", décrit Didier Couteaud le directeur de l'Agence régionale de Santé en Dordogne. Contrairement à ce qui a été annoncé dans le communiqué envoyé par la direction de l'hôpital de Sarlat, les urgences ne sont pas régulées pendant 24 heures, mais bien fermées. Il n'y a pas du tout de médecins urgentistes pour assurer les urgences entre ce vendredi 3 mai 8h30 et jusqu'à la même heure, ce samedi 4 mai.

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Les urgences vitales transférées vers Périgueux ou Bergerac

"Nous n'avons pas trouvé de remplaçants et nous avons un trou dans le planning", explique le directeur de l'ARS. Didier Couteaud assure que la prise en charge est maintenue pour les patients via le 15. "Nous avons toujours des médecins dans les étages à l'hôpital de Sarlat et une infirmière d'accueil et d'orientation à l'accueil".

En cas d'urgence vitale, les patients seront transférés vers les urgences de Périgueux, Bergerac ou encore Gourdon. Pendant cette journée de fermeture, les effectifs des opérateurs du 15 ne seront pas renforcés, mais l'unité mobile avec un infirmier en lien avec un médecin régulateur, une UMHP (unité mobile hospitalière paramédicalisée) sera positionnée à Sarlat pour la journée. Cette UMPH existe depuis un peu plus d'un an.

Les urgences ont déjà fermé le mois dernier

Cette situation s'est déjà produite l'an dernier et au moins une fois depuis le début de l'année, "au début du mois d'avril, une journée", indique Didier Couteaud, là aussi pour des problèmes de planning et du manque de médecins urgentistes. Le directeur de l'ARS se veut rassurant, "les urgences de Sarlat sont des urgences qui fonctionnent bien. On a environ entre une trentaine et une cinquantaine d'actes en 24 heures".

La fermeture totale des urgences de l'hôpital de Sarlat pourrait se reproduire à nouveau à la fin du mois de mai, "mais ce n'est pas encore sûr, car on fait le point sur les plannings tous les vendredis et ils évoluent". Pour autant, c'est un fonctionnement qui doit rester exceptionnel, indique Didier Couteaud parce que "cela ne correspond pas à un fonctionnement de service d'urgence dûment autorisé, pour nous l'objectif, c'est bien de maintenir un service d'urgence à Sarlat, avec un urgentiste".