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Les commerçants de Toulouse ont préféré rester fermés ce dimanche

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La préfecture de la Haute-Garonne avait autorisé ce dimanche 9 juillet l'ouverture des commerces, pour compenser les dommages liés aux émeutes urbaines. Finalement, ils ont préféré ne pas ouvrir.

Les commerçants toulousains n'ont pas ouvert ce dimanche. Les commerçants toulousains n'ont pas ouvert ce dimanche.
Les commerçants toulousains n'ont pas ouvert ce dimanche. © Maxppp - Jean-Luc Flémal

La préfecture de la Haute-Garonne avait autorisé ce dimanche les commerces à ouvrir, pour permettre aux commerçants de compenser les dommages liés aux émeutes urbaines, après la mort du jeune Nahel. C'était une demande formulée par la profession à l'échelle nationale. Finalement cette autorisation n'a pas été suivie hier par les petits commerçants toulousains, qui ont préféré rester fermés.

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Une baisse de consommation liée aux émeutes urbaines

À Toulouse, les dommages sont minimes, les magasins n'ont pas été vandalisés comme dans d'autres villes. Toutefois, les émeutes ont limité les Toulousains à venir faire leurs achats en centre-ville, raconte Marc Fridman, président de la fédération de l'habillement en Haute-Garonne : "Ça a clairement entraîné une baisse de la consommation. Les gens ne sont pas venus pendant les jours d'émeute dans le centre-ville. Le climat n'était pas propice à faire ses emplettes, il y avait une forme de peur d'aller en ville".

Certains commerçants avaient fermé leur établissement plus tôt, vers 18h certains soirs, par précaution. Mais ce n'est pas une ouverture le dimanche qui compensera ces pertes : "Ouvrir le dimanche, c'est payer double les salariés et trouver une récupération après. Cela ne sert strictement à rien, et ça ne répond pas du tout à notre problématique aujourd'hui", précise Marc Fridman.

Les commerçants demandent un effort de l'État

"On a eu les gilets jaunes, le Covid, la retraite et maintenant les casseurs. Après ces quatre années difficiles, les dégâts sont bien visibles. Ça a été excessivement difficile pour le prêt-à-porter, comme pour d'autres" conclue le commerçant, qui espère que l'Etat leur proposera de différer les charges. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'est dit ouvert la semaine dernière à des "annulations" de cotisations sociales et fiscales "au cas par cas" pour les commerçants.

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