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Le ministère de l'Intérieur souhaite interdire les "réunions publiques" de Dieudonné

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Un communiqué publié ce vendredi explique que le ministre de l'Intérieur étudie "toutes les voies juridiques" pour interdire les "réunions publiques" de Dieudonné. L'humoriste est accusé "d'accroître les risques de troubles à l'ordre public".

Dieudonné
Dieudonné © Maxppp

Les services de Manuel Valls souhaitent interdire les "réunions publiques" de l'humoriste Dieudonné. Le ministère de l'Intérieur a en effet annoncé ce vendredi, par communiqué, qu'il planchait sur les recours juridiques dont il pouvait disposer.

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"N'appartient plus à la dimension créative"

Le spectacle que Dieudonné propose en ce moment au théâtre parisien de la Main d'Or, entre autres, n'a plus rien à voir avec "la dimension créative", estime l'Intérieur. Pire, il "contribue à accroitre les risques de trouble à l'ordre public" . Le ministère fait notamment référence aux "propos racistes et antisémites" de l'humoriste, rappelant qu'il s'en est récemment pris au journaliste de Radio France Patrick Cohen. Un récent reportage sur France 2 montrait Dieudonné s'en prendre au présentateur de la matinale de France Inter, lors de son spectacle à Paris.

"De déclaration en déclaration, comme l'ont démontré plusieurs émissions télévisées,** Dieudonné s'attaque de façon évidente et insupportable à la mémoire des victimes de la Shoah** ", ajoute le ministère, soulignant que "malgré une condamnation pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale", l'humoriste "ne semble plus s'embarrasser de la moindre limite".

Les ennuis judiciaires s'accumulent

La direction de Radio France a annoncé le 20 décembre qu'elle allait saisir la justice après les propos antisémites à l'encontre de Patrick Cohen. Dieudonné a par ailleurs été **condamné fin novembre en appel à 28.000 euros d'amende ** pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale pour des propos et une chanson dans deux vidéos diffusées sur internet. Dans l'une des vidéos incriminées, il transformait la chanson d'Annie Cordy "Chaud cacao" en "Shoah nanas".    Plus récemment, devant le tribunal correctionnel de Paris, le ministère public a requis contre lui 200 jours amende à 100 euros pour des propos tenus dans un enregistrement vidéo diffusé sur internet en avril 2010, dans laquelle il reprenait l'expression "Shoah-nanas".

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