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La relance éco : Le Napoléon rouvre ce jeudi matin à Nîmes

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Une nouvelle vie pour Le Napoléon. Cette brasserie nîmoise du XIXe siècle repart pour une nouvelle aventure avec trois nouveaux associés, trois patrons de bars nîmois. À l'intérieur, si tables et banquettes ont été changées, le décor n'a pas bougé. Impossible d'ailleurs, il est classé depuis 2017.

Nicolas Carbo et Christophe Blanc, deux des trois associés à la reprise du "Napo", manque Jean-Pierre Coulet Nicolas Carbo et Christophe Blanc, deux des trois associés à la reprise du "Napo", manque Jean-Pierre Coulet
Nicolas Carbo et Christophe Blanc, deux des trois associés à la reprise du "Napo", manque Jean-Pierre Coulet © Radio France - Philippe Thomain

Miroirs, moulures, lustres et feuilles d'or sont toujours en place. Rien n'a changé au Napoléon, la brasserie historique du boulevard Victor Hugo à Nîmes. Ce décor ne peut pas bouger, il est classé depuis 2017. Fermé en 2019 après une liquidation judiciaire, l'établissement est repris par trois associés, trois Nîmois, trois tenanciers de bars : Jean-Claude Coulet de l'Annaba, Christophe Blanc du Gambrinus et Nicolas Carbo du BarJoe. Trois amis qui ont eu un coup de cœur : "J'y ai passé les plus belles soirées de ma jeunesse" dit Christophe Blanc tandis que Jean-Claude Coulet se souvient de l'atmosphère de fête, quand la première partie de soirée se passait au "Napo", avant d'aller en discothèque.

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"Que l'endroit soit hétéroclite, totalement"

"Un lieu où tous les Nîmois puissent se retrouver, toutes classes sociales confondues. Notre objectif premier, disent ces trois associés, faire des tarifs corrects, que l'endroit soit hétéroclite, totalement. On peut passer de l'ouvrier à l'avocat, au notaire, au plombier. Donc on va essayer de faire une brasserie ouverte 7 jours sur 7, de faire à manger non-stop de midi à 18h à partir de septembre avec une restauration pas chère. Ouvert tôt le matin pour donner aux Nîmois de quoi boire son petit café à 7h30 avant d'aller travailler".

"Il faut prendre des risques"

Et quand vous faites remarquer à ces trois associés qu'ils ouvrent un établissement alors que la crise Covid-19 est loin d'être terminée, ils vous répondent ensemble : "Le côté cœur y est à fond. Si à chaque fois on a peur, on n'avance pas. Il faut prendre des risques. En fait, on se fait aussi plaisir. La période n'est pas propice, mais nous pensons y arriver. On ne prend pas trop de risques, enfin on l'espère, on croise les doigts..."

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