La feria de l'Ascension d'Alès sous contrôle des forces de l'ordre
C'est parti pour la feria de l'Ascension d'Alès. Quatre jours de fête jusqu'à dimanche et nombre d'animations. Une feria chagrine l'an passé, une feria sous le soleil pour cette 33e édition. Beaucoup de monde dans les rues de la ville et un dispositif de sécurité publique adéquat.
C'est parti pour la 33e édition de la feria d'Alès dite feria de l'Ascension. Une vingtaine de bodegas publiques et privées dans les rues du centre-ville et une foultitude d'animations jusqu'à dimanche. Course de chevaux dans le Gardon, animations vachette, messe provençale, concerts, il y en a pour tous les goûts. Sous le soleil (croise-t-on les doigts), quelque 300.000 personnes sont attendues.
Qui dit feria dit monde dans les rues et donc sécurité publique. La périphérie de la ville aux gendarmes pour les contrôles routiers (stups, alcool), le centre aux policiers nationaux et municipaux. Comptez respectivement une centaine d'hommes pour les quatre nuits coté police, 86 pour les municipaux. Même si en 33 éditions, la machine est bien rodée, forces de l'ordre, sapeurs pompiers, Croix-Rouge, regroupés dans un PC sécurité au Cratère-théâtre, ont préparé bien en amont cette manifestation.
La police municipale également sur le pont
Comme chaque année, la police municipale sera bien présente dans les rues d'Alès. 86 fonctionnaires territoriaux, "essentiellement en patrouille pédestre" dit Marian Mirabello, directeur de cabinet-adjoint en charge de la sécurité pour "des sessions de 10 à 12 heures".
Le principal temps fort de l'année que cette feria d'Alès pour la police municipale qui, pour la sécurité publique dispose de 114 caméras de vidéoprotection. Des images qui seront "déportées" du centre superviseur urbain (CSU) vers le PC sécurité feria du Cratère. "Dans un souci de réactivité" complète-t-il, "éviter, en substance, que la simple embrouille alcoolisée ne vire au pugilat généralisé".
"Tolérance zéro pour toutes les formes d'intempérance"
Et on ne pourra pas dire qu'ils ne sont pas prévenus les festaïres (fêtards) tentés de pousser la fête un peu plus loin. Le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini l'a indiqué à France Bleu Gard Lozère : "Tolérance zéro, en matière de violences sur la voie publique (rixes, échauffourées), mais aussi de conduite addictive". Un procureur qui a signé "des dizaines de réquisitions pour permettre "les contrôles d'identité et autres fouilles de véhicule". Un parquet d'Alès "prêt à faire face à d'éventuels surplus de gardes à vue" avec détention provisoire à la clef si besoin (avec l'assentiment du JLD) et comparutions immédiates le lundi suivant la feria.
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