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"Je suis tellement fier" : 123 personnes obtiennent la nationalité française en Dordogne

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En un peu plus d'un an, en Dordogne, 123 personnes ont obtenu la nationalité française. Ce mercredi à Périgueux, 32 d'entre elles ont reçu leur décret de naturalisation des mains du préfet de la Dordogne. Chacun a son histoire avec la France.

Chacune des 32 personnes présentes à la cérémonie ce mercredi 13 mars ont reçu leur décret de naturalisation des mains du préfet. Chacune des 32 personnes présentes à la cérémonie ce mercredi 13 mars ont reçu leur décret de naturalisation des mains du préfet.
Chacune des 32 personnes présentes à la cérémonie ce mercredi 13 mars ont reçu leur décret de naturalisation des mains du préfet. © Radio France - M. B.

Le moment est solennel, sous les ors de la République des grands salons de la préfecture. Ce mercredi 13 mars à Périgueux, le préfet de la Dordogne Jean-Sébastien Lamontagne a remis en main propres à 32 étrangers installés en Périgord leur décret de naturalisation : "La France devient votre patrie", leur a dit le représentant de l'Etat.

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Depuis la dernière cérémonie en octobre 2022, quelque 123 personnes ont été naturalisées en Dordogne, de 45 nationalités différentes : albanaise, bolivienne, burkinabé, canadienne ou encore seychelloise. La procédure est longue, complexe, beaucoup y travaillent depuis plusieurs années. La naturalisation leur donne notamment le droit de voter aux élections. Contrairement aux années du Brexit, aucun Britannique ne fait partie de la liste.

"J'ai quitté Comores et mes parents à l'âge de 15 ans"

Parmi eux, Dhoiriya, désormais Franco-comorienne, est pleine d'émotion au moment de recevoir le précieux décret. "Je suis tellement contente, et tellement fière !", sourit cette infirmière à l'hôpital de Saint-Astier, en France depuis dix ans. "J'ai quitté Comores et mes parents à l'âge de 15 ans, pour aller à Mayotte. Cela n'a pas été évident, Comores est très pauvre et je n'avais pas été à l'école", raconte-t-elle, même si elle garde un souvenir merveilleux de son pays de naissance.

"J'ai pu entrer au collège, je n'ai pas eu le brevet mais j'ai pu continuer mes études. Je suis devenue agent de service hospitalier, puis aide-soignante, puis j'ai passé le concours d'infirmière. Je suis tellement fière d'être infirmière", raconte Dhoiriya : "Mes enfants sont Français parce que leur père est Français, pour moi c'était très important".

Un vol Marrakech-Bergerac

De son côté, Mehdi, installé avec son épouse à Mussidan, a atterri en Périgord par amour : "En 2013, j'étais steward chez Ryanair et je faisais un vol Marrakech-Bergerac quand j'ai rencontré ma femme à bord d'un avion. On a vécu un peu partout, j'ai travaillé aux Emirats, ensuite on s'est mariés et je me suis installée avec elle. On fait toujours le tour du monde, mais je suis tellement bien à Mussidan".

Lui qui s'est installé pour de bon en vallée de l'Isle depuis six ans, voulait obtenir le droit de vote : "Quand on est très impliqué dans la vie locale, c'est dur de ne pas pouvoir participer". Il est aussi tombé amoureux de la culture française, et surtout de la cuisine française... et périgourdine : "La cuisine française, c'est très important pour moi ! J'aime beaucoup le canard et la période des cèpes", sourit-il.

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