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IVG : l'assouplissement des conditions d'accès à l'avortement adopté par les députés

Par
  • France Bleu

L'Assemblée nationale a adopté mardi l'article du projet de loi sur l'égalité entre femmes et hommes visant à supprimer la nécessité de "détresse" lorsqu'une femme souhaite interrompre une grossesse. Depuis l'examen du projet de loi dans l'hémicycle, la gauche revendiquait "haut et fort" sa volonté d'assouplir les conditions d'accès à l'IVG, suscitant les protestations de l'opposition.

L'assemblée nationale
L'assemblée nationale © Maxppp

Il est plutôt rare d'avoir un hémicycle aussi rempli à une heure tardive. Mardi 21 janvier dans la soirée, l'Assemblée nationale a entériné le droit à l'avortement en adoptant l'article "5 quinquies C" du projet de loi sur l'égalité femmes-hommes qui vise à assouplir l'accès à l'avortement.

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Au nombre d'une centaine, les députés ont débattu sur la suppression de la notion de "détresse" pour une femme ne souhaitant pas poursuivre une grossesse, une condition jugée "obsolète" par les socialistes, les écologistes et les communistes.

L'IVG ne sera pas déremboursé

Remis en cause en Espagne, le droit à l'interruption volontaire de grossesse pour toutes les femmes qui le souhaitent a été menacé en France. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants étaient rassemblés dimanche dernier dans un mouvement "Marche pour la vie" pour demander l'interdiction des IVG dites "de confort". Selon les anti-IVG, l'assouplissement de l'accès à l'avortement conduit à sa "banalisation".

Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux a souligné hier qu'une IVG "n'est jamais un acte banal [mais] une décision douloureuse". Au centre, les parlementaires ont affirmé regretter que ce sujet créé "une fracture inutile dans notre société, source de tensions et de divisions", à l'instar de Jean-Louis Borloo et de Sonia Lagarde.

A droite, le vote a été divisé. Une quinzaine de députés UMP avaient réclamé le déremboursement de l'IVG par la Sécurité sociale mais leur demande a été rejetée. La frontiste Marion Maréchal-Le Pen a plaidé pour conserver la notion de "situation de détresse", un "garde-fou moral", selon l'élue FN.

IVG : la situation en Europe
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