Passer au contenu
Publicité

Indre-et-Loire : le nombre de personnes aidées en hausse, disent les associations

Par

Les Restos du Coeur d'Indre-et-Loire ont vu le nombre de leurs repas distribués passer à 30 000 par semaine dans le département, au lieu de 20 à 25 000 en temps normal, en raison du confinement. Même tendance dans d'autres associations tourangelles.

De 20 à 25 000 repas distribués par semaine normalement l’été, les Restos du Coeur d'Indre-et-Loire sont passés à 30 000 (Photo d'illustration) De 20 à 25 000 repas distribués par semaine normalement l’été, les Restos du Coeur d'Indre-et-Loire sont passés à 30 000 (Photo d'illustration)
De 20 à 25 000 repas distribués par semaine normalement l’été, les Restos du Coeur d'Indre-et-Loire sont passés à 30 000 (Photo d'illustration) © Maxppp - Aurélien Morissard / Maxppp

C’est ce lundi 15 juin la journée mondiale contre la faim. L’occasion de faire un tour de toutes les associations d’aide aux plus démunis dans le département. Des structures très sollicitées pendant toute la durée du confinement, et encore aujourd’hui. Le nombre de personnes qu’elles ont dû aider depuis la mi mars a littéralement explosé. 

Publicité

Des personnes qui n'étaient jamais venues auparavant

Comme à la Table de Jeanne Marie, qui offrait jusqu’ici une centaine de repas par jour. Elle a dû en assurer plus de 150 quotidiennement depuis le début du confinement. Et souvent, elle n’avait jamais vu ces personnes, comme aux Restos du Cœur d’Indre-et-Loire. 

"Ce sont des personnes qui soit ont perdu leur travail, soit étaient au chômage partiel, soit gardaient leurs enfants à domicile", explique le président des Restos, Michel Flamé. "Dans la mesure où les enfants ne mangeaient plus à la cantine, il fallait les nourrir à domicile et les revenus n'étaient pas suffisants pour le faire". 

Tous ceux qui se présentaient ont eu au moins un colis de dépannage - Michel Flamé, président des Restos 37

"On ne se fiait pas à notre barème habituel. Habituellement, les gens doivent s'inscrire, justifier de leurs ressources, de leurs charges, et là ce n'était pas le cas. On a voulu jouer complètement la solidarité. Tous ceux qui se présentaient ont eu au moins un colis de dépannage". 

On était dans l'urgence alimentaire. Demain, on risque d'entrer dans l'urgence économique.

Environ 500 colis de ce genre ont d’ailleurs pu être distribués en une seule semaine. Et ces nouveaux bénéficiaires ne devraient malheureusement pas partir du jour au lendemain, selon Michel Flamé. "On était dans l'urgence alimentaire. Demain, on risque d'entrer dans l'urgence économique. Quand on entend les prévisions des entreprises pour la rentrée de septembre, et après, on risque de voir un certain nombre d'entreprises qui vont licencier du personnel, et ces personnes-là viendront naturellement chez nous". 

De 20 à 25.000 repas distribués par semaine normalement l’été, l’association est passée à 30.000. "On est pas au bout du problème", résume Michel Flamé. 

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined