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Il y a quatre ans, le confinement : à Carquefou, on se souvient avec joie des "soirées Madison"

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Il y a quatre ans, le 17 mars 2020, le premier confinement était instauré en France. À Carquefou, plusieurs voisins d'une même rue avaient alors eu l'idée de danser le Madison tous les soirs pour créer du lien. Quatre ans après, ils s'en souviennent avec émotion.

Laurent Fournel, un Carquefolien qui met de l'animation dans son quartier. Laurent Fournel, un Carquefolien qui met de l'animation dans son quartier.
Laurent Fournel, un Carquefolien qui met de l'animation dans son quartier. © Radio France - Marius Delaunay

Ce premier confinement, c'est comme si c'était hier pour Laurent Fournel. "Cela reste gravé en nous, c'était quand même très marquant". À l'époque chauffeur de bus, cet habitant de Carquefou ressentait le besoin de se défouler le soir. Lui vient alors l'idée, lors de la minute d'applaudissement dédiée tous les soirs aux soignants, de rajouter une animation de plus pour mettre de la vie dans son quartier.

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"Ma voisine Danièle me dit qu'elle avait a appris à danser le Madison dans la rue. J'ai alors décidé de poser mes enceintes dans la rue". Et tous les soirs, distanciation sociale oblige à l'époque, tous les voisins de la rue du Gange à Carquefou se donnent rendez-vous devant leurs maisons pour partager un Madison ensemble, cette danse si caractéristique sur le morceau "Last Night" de Chris Anderson.

Un quartier soudé

Au total, 40 Madison auront été dansés par la bande de joyeux voisins dans leur quartier, des moments toujours immortalisés en vidéo et partagés sur le site Youtube. Le soir de la dernière danse, le chanteur Chris Anderson, est même venu en personne pour donner de la voix.

40ème et Dernier Madison Carquefou - 11 Mai 2020

"Tous ces moments, ça nous a beaucoup soudé", affirme Laurent Fournel, l'instigateur de tous ces moments de partage et de cohésion. "Maintenant, quand quelqu'un a besoin de quelque chose, il vient frapper à la porte du voisin. C'est génial que cet esprit soit resté, il y a un lien qui a été créé. On est pas des intimes, mais on est des amis".

Aujourd'hui, le confinement n'est plus d'actualité et les voisins de la rue du Gange n'hésitent pas à se retrouver aussi souvent que possible. Et le Madison n'est jamais très loin. Il sera d'ailleurs peut-être dansé lors de la prochaine fête des voisins cet été. "Avant, on était cinq-six voisins à participer à la fête. Aujourd'hui, on est bien plus et il faut même barrer la rue le jour de l'événement. Pourvu que ça dure".

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