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Manque de moyens, choc des savoirs, violence à l'école : les enseignants FO de Haute-Loire se penchent sur le sujet

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Vendredi 3 mai, une centaine d'enseignants, de chefs d'établissement ou de personnels éducatifs se sont réunis pour le congrès annuel de la Fédération départementale Force Ouvrière de l'enseignement. L'occasion pour eux de débattre de sujets qui ont fait l'actualité ces derniers jours.

Une centaine d'enseignants, de chefs d'établissement ou de personnels éducatifs se sont réunis pour le congrès annuel FO de l'enseignement au Puy en Velay Une centaine d'enseignants, de chefs d'établissement ou de personnels éducatifs se sont réunis pour le congrès annuel FO de l'enseignement au Puy en Velay
Une centaine d'enseignants, de chefs d'établissement ou de personnels éducatifs se sont réunis pour le congrès annuel FO de l'enseignement au Puy en Velay © Radio France - Agathe Legrand

Cela va mal dans l'Education nationale. On le sait. Mais les récentes réformes qui pourraient arriver à la rentrée de septembre au collège ont de nouveau ravivé les inquiétudes. C'était donc à l'ordre du jour pour le congrès annuel de la Fédération Force Ouvrière de l'enseignement de Haute-Loire.

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Choc des savoirs et collèges morts

La principale inquiétude des enseignants, c'est la réforme du collège pour les cours de mathématiques et de français. Le choc des savoirs. Les élèves seront mis par groupes en fonction de leur niveau dans la matière. "Pédagogiquement, cela ne tient pas. Ce n'est pas justifié que, mettre les nuls ensembles et les bons ensembles, ça va les faire progresser", martèle Laurent Berne, enseignant et secrétaire départemental FNEC FP FO. Cette nouvelle réforme risque aussi de poser problème pour l'emploi du temps des professeurs, qui ont déjà l'impression de manquer de moyens, en sous-effectif dans des classes surchargées.

Problème de violence

Et ce manque de personnel est responsable, selon Laurent Berne, le secrétaire départemental FNEC FP FO, de l'augmentation de la violence chez les élèves. On se souvient par exemple du meurtre de Shemseddine à Viry-Châtillon. "En Haute-Loire, ça reste modéré par rapport à d'autres départements, mais quand même ! On a de plus en plus de difficultés à prévenir cette violence. C'est la lecture qu'on en a : ce n'est pas forcément les élèves qui sont de plus en plus méchants, c'est le fait qu'on a de moins en moins de moyens et que ça contribue à la violence qui est de plus en plus fréquente dans les établissements", analyse Laurent Berne.

Une analyse qui se confirme sur le terrain, avec le collègue de Saugues. Moins de 100 élèves et donc pas de problèmes structurels selon le chef de l'établissement Yacouba Barry. Il ajoute : "les violences que l'on constate, c'est une réalité dans de nombreux établissements. C'est aussi le reflet général de la violence que l'on rencontre dans la société."

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