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Encore des malfaçons à l'école Mandela de Juvignac, deux classes obligées de déménager

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L'école Mandela de Juvignac (Hérault) fait actuellement l'objet d'une expertise complète après plusieurs malfaçons constatées ces dernières années. Des soucis sur une partie de la toiture ont été constatés. Deux classes ont été fermées lundi, les enfants sont accueillis dans d'autres salles.

L'école Nelson Mandela de Juvignac a ouvert en 2017 L'école Nelson Mandela de Juvignac a ouvert en 2017
L'école Nelson Mandela de Juvignac a ouvert en 2017 © Radio France - Julia Beaufils

L'école Nelson-Mandela de Juvignac était présentée comme l'école du futur, notamment en raison de son aspect écologique tant sur les matériaux utilisés (école en bois) que sur la manière dont l'école a été construite (fabrication préalable des modules en atelier, assemblés sur place avec moins de nuisance pour le voisinage).

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Mais depuis son ouverture en 2017, les soucis s'accumulent. Il y a eu notamment des problèmes d'odeurs  en 2018 en raison d'une malfaçon sur la récupération des eaux de pluie. Puis il y a eu des soucis hydrauliques à l'extérieur de l'école.

La mairie a d'abord tenté de régler les problèmes avec les différents corps de métiers, et les différentes entreprises. Mais face à l'ampleur du problème, et face au nombre d'artisans concernés (23 ) elle a fini par saisir la justice et un expert a été nommé.

"L'inquiétude, c'est quand on ne sait pas et là, on sait donc on agit"

"L'expert est chargé d'étudier les divers dysfonctionnements sur cette école du sol au plafond. Et actuellement, il en est à la toiture et il a pu constater des désordres sur trois points. Donc il a été décidé avec l'Éducation nationale lundi matin, de ne pas utiliser les salles qui sont dessous, les enfants et les enseignants ont été déplacés dans d'autres salles pour une question de sécurité" explique Jean-Luc Savy le maire de Juvignac

Pour le maire, il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour l'instant. "L'inquiétude, c'est quand on sait pas, nous on sait. Les parents savent. Les enseignants savent. Le fait de savoir permet d'être dans l'action et dans la vigilance. On n'est pas inquiet pour nos enfants puisqu'on prend les devants."

Mais ce qui importe la mairie maintenant c'est de savoir quand les travaux seront faits : "C'est plutôt une inquiétude sur la temporalité que sur la sécurité elle-même. On espère que le rapport global de l'expert sera rendu le plus tôt possible pour que la justice puisse effectivement faire mettre en action les travaux nécessaires par les entreprises ou les assurances."

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"On a autre chose à faire que de réparer des écoles neuves"

Ces malfaçons ne remettent pas en question la qualité de l'école dans son ensemble, estime Jean-Luc Savy. "C'est une école en bois écoconçue et ses qualités demeurent. Il peut y avoir des malfaçons dans la conception ou dans la fabrication. C'est un peu comme chez soi, si on sait faire des réparations. Mais ce n'est pas toute l'école qui est remise en question. Après, c'est vrai que c'est un peu décevant, on a autre chose à faire. On achète un bâtiment neuf conçu pour le bien-être des enfants, des enseignants, pour assurer une qualité d'apprentissage optimale dans un écrin vert donc c'est décevant de devoir mettre mes équipes sur un sujet dont on se serait bien passé. On a autre chose à faire que de réparer des écoles neuves."

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