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En Mayenne, 35% des ventes de cigarettes échappent aux buralistes à cause des marchés parallèles

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Le marché parallèle de la cigarette se porte très bien dans les Pays de la Loire. Plus d'un tiers (35,3%) des cigarettes consommées dans la région ne provient pas des bureaux de tabac, selon une étude commandée par la Seita. Cette concurrence ne surprend pas vraiment les buralistes mayennais.

35,3% des cigarettes consommées en Pays de la Loire ne proviennent pas du réseau des buralistes 35,3% des cigarettes consommées en Pays de la Loire ne proviennent pas du réseau des buralistes
35,3% des cigarettes consommées en Pays de la Loire ne proviennent pas du réseau des buralistes © Maxppp - SALESSE Florian

Le marché parallèle de la cigarette se porte très bien dans les Pays de la Loire avec plus d'un tiers (35,3%) des cigarettes consommées en Mayenne et dans la région qui ne provient pas des bureaux de tabac. C'est ce que révèle une étude commandée par la Seita, la Société nationale d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes, entreprise de production et de commercialisation de cigarettes.

Contrefaçon, contrebande, commerce transfrontalier ou encore duty-free, ces boutiques hors taxes présentes notamment dans les aéroports, la concurrence est de plus en plus rude pour les buralistes.

Les Pays de la Loire à la 10e place des régions où l’on consomme le plus de cigarettes issues du marché parallèle

Hervé Natali est en charge de la lutte contre le trafic de tabac à la Seita : "Les consommateurs considèrent que le prix du paquet est trop élevé. A Laval, 28% des cigarettes provenaient, au dernier trimestre 2023, d'un pays frontalier ou d'un duty-free et 5% du marché de la contrefaçon. pour s'en procurer, tout es permis, les épiceries de nuit, les réseaux sociaux et aucune région n'échappe à ce fléau car c'est devenu très facile d'acheter en dehors du réseau officiel."

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La Seita renouvelle l'appel à une pause sur la fiscalité du tabac en France, le temps de comprendre pourquoi les consommateurs continuent de fumer.

Les industriels du tabac craignent par ailleurs une baisse supplémentaire des ventes dans les bureaux de tabac avec la suppression de la limite de 200 cigarettes qu'un fumeur était autorisé à ramener d'un autre pays de l'UE. Les douaniers devront désormais se baser sur d'autres indices pour déterminer que la quantité rapportée ne correspond pas à une consommation personnelle.

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