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EN IMAGES - Beaucoup d'eau dans les marais de Brière, "mais la situation est sous contrôle, pour le moment"

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Les fortes pluies de l'automne et encore récemment début janvier ont laissé des traces. Les marais de Brière sont gorgés d'eau, mais la situation est sous contrôle. Le président du Parc régional croise les doigts "pour qu'il ne pleuve pas trop fort ces prochaines semaines".

"La nappe de Campbon profite à plein de cette présence d'eau, situation sous contrôle" assure le directeur du parc de Brière "La nappe de Campbon profite à plein de cette présence d'eau, situation sous contrôle" assure le directeur du parc de Brière
"La nappe de Campbon profite à plein de cette présence d'eau, situation sous contrôle" assure le directeur du parc de Brière © Radio France - Hélène Roussel

"En octobre, il est tombé 300 mm de pluie en deux semaines. Du jamais vu en 15 ans", confie Eric Provost, conseiller municipal à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), vice-président de la communauté d'agglomération et président du Parc naturel régional de Brière. Les fortes pluies se sont poursuivies par intermittence. Résultat : les marais sont gorgés d'eau, mais "la situation reste sous contrôle".

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Tous les ouvrages ont été ouvert pour éviter les inondations et permettre l'écoulement des eaux.
Tous les ouvrages ont été ouvert pour éviter les inondations et permettre l'écoulement des eaux. © Radio France - Hélène Roussel

Eric Provost reconnaît que la montée en eau a été impressionnante, mais rappelle "qu'on partait d'assez bas et tous les ouvrages, toutes les écluses ont pu être ouverts ce qui a permis d'écouler l'eau", assure encore le président du Parc. C'est une gestion au compte-goutte et comme à chaque fois, un numéro d'équilibriste car "si on stocke trop d'eau, le risque c'est d'avoir des maisons inondées, sans parler de certains pâturages".

Évacuer ou stocker l'eau, un numéro d'équilibriste

Évacuer d'un côté, stocker de l'autre, "s'adapter en permanence", explique Eric Provost. En attendant, la nappe de Campbon profite à plein de toute cette eau et ça, c'est évidemment une bonne nouvelle pour l'eau potable. Le président du Parc n'est pas inquiet mais reste sur ses gardes. "Il ne faudrait pas de trop fortes pluies d'ici le printemps". Un espoir : l'an dernier, "il n'avait pas plu du tout en février".

La Brière, deuxième marais de France après la Camargue.
La Brière, deuxième marais de France après la Camargue. © Radio France - Hélène Roussel

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