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Déboutées du droit d'asile, quatre familles expulsées de leur hébergement à Avignon

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Ce mardi et mercredi 24 avril, sur décision de la Préfecture, quatre familles ont été évacuées de leur hébergement en centre d'accueil à Avignon, après le refus de leur octroyer le droit d'asile. Les associations craignent qu'il ne s'agisse seulement d'une "première vague".

Si aucune solution ne lui est proposée dans trois jours, Sidonie, son mari et leur deux enfants de 3 et 5 ans se retrouveront à la rue. (photo d'illustration) Si aucune solution ne lui est proposée dans trois jours, Sidonie, son mari et leur deux enfants de 3 et 5 ans se retrouveront à la rue. (photo d'illustration)
Si aucune solution ne lui est proposée dans trois jours, Sidonie, son mari et leur deux enfants de 3 et 5 ans se retrouveront à la rue. (photo d'illustration) © Maxppp - PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Franck Dubray

Des familles sans solution d'hébergement d'urgence à Avignon. À la suite du refus de leur demande de droit d'asile, il y a plusieurs mois, quatre familles ont été expulsées par la Préfecture de leur centre d'accueil pour demandeurs d'asile à Avignon : deux ce mardi matin, encore deux ce mercredi. Les associations craignent qu'il ne s'agisse là que d'une "première vague", puisque selon leurs informations, deux nouvelles familles pourraient se retrouver dans la même situation ce jeudi matin.

Ces familles avec des enfants en bas âge ont droit à trois nuits d'hôtel, mais après ça, aucune solution ne leur est proposée. Le Collectif Etrangers Vaucluse, composé de plusieurs associations, dont le Secours catholique et Réseau Hospitalité Vaucluse, est très inquiet. Il demande à l'État de prendre des mesures nécessaires pour leur garantir un hébergement d'urgence, comme le garantit la loi.

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De son côté, la Préfecture du Vaucluse répond que "la situation de ces personnes relève du code de l’entrée au séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) et non du droit commun donc de l’hébergement d’urgence.
Par conséquent, la seule possibilité est d’accepter le retour volontaire. Au regard de leur situation et de leur dossier, l'OFPRA a estimé que ces personnes n’étaient pas en situation de danger dans leur pays, décision confirmée en appel",
selon la Préfecture.

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