Contrôle préventif sur la route de Rennes en vue de la manifestation

Tous les véhicules en provenance de la région parisienne et d'Allemagne ont été méticuleusement fouillés. L'objectif étant de trouver et d'intercepter d'éventuels porteurs d'armes, en vue de la manifestation à Rennes "contre les violences policières". Une manifestation interdite. Elle a d'ailleurs été émaillée de tensions ce samedi. Près de 700 manifestants se sont rassemblés l'après-midi sur l'esplanade Charles-de-Gaulle. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de lanceurs de balles de défense pour disperser la foule.

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Avant la manifestation, les forces de l'ordre ont effectué 22 contrôles d'identité auprès de personnes qui tentaient de se rendre sur l'esplanade. Quatre ont été placées en garde à vue, dont une qui était en possession d'un marteau et trois autres qui ont refusé de se soumettre à des prises d'empreintes, selon Patrick Dallennes, préfet par intérim d'Ille-et-Vilaine et préfet délégué pour la zone de défense et de sécurité ouest.

C'est donc en prévention de dégâts éventuels causés par des personnes armées dans le rassemblement que les gendarmes mayennais ont mené l'opération de ce samedi.

Selon leurs informations, d'éventuels manifestants originaires de la région parisienne ou des extrémistes venant d'Allemagne étaient susceptibles de semer le trouble avec des armes.

D'où une fouille méticuleuse de leurs véhicules : le coffre, les sacs, l'intérieur de la voiture, etc. Les gendarmes ont tout regardé en détail. Pour les aider,  deux chiens capables de sentir la moindre odeur suspecte d'arme mais aussi de stupéfiants.

Bilan de la matinée : aucune arme trouvée mais quelques grammes de cannabis détectés chez une poignée d'automobilistes !