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Confinement : des tensions dans les familles séparées autour de la garde des enfants

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Les violences conjugales ont augmenté, depuis le début du confinement, une hausse de 36%, d'après Marlène Schiappa. Dans la région Pays de la Loire, pas d'afflux de plaintes. Pourtant, des tensions apparaissent dans les familles autour de la garde des enfants, lors des prochaines vacances de Pâques.

Confinement : des tensions pour la garde des enfants Confinement : des tensions pour la garde des enfants
Confinement : des tensions pour la garde des enfants © Maxppp - .

Au plan national,  le nombre des violences conjugales a fortement augmenté, depuis le début du confinement. Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, annonce une hausse de 36%. Dans la région Pays de la Loire, il semble que les gendarmes, les policiers et les associations n'aient pas reçu plus de plaintes que d'habitude. Pourtant, des tensions se font jour, au sein de familles séparées, à propos de la garde des enfants, lors des prochaines vacances de Pâques.

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Pas de texte de loi

Dans les associations, les appels téléphoniques sont de plus en plus nombreux, de parents qui demandent de l'aide et des informations. Au CIDFF de la Mayenne, Mayanne Roquette témoigne : " les enfants deviennent otages des parents. Certains veulent à tout prix préserver le droit de garde pour les vacances, quand l'autre ex -conjoint invoque la sécurité de l'enfant à rester confiné". Des tensions d'autant plus complexes, qu'il n'existe aucun texte pour clarifier les droits et les devoirs de chacun. Si le bon sens voudrait que les enfants ne soient pas ballottés d'un parent à l'autre, alors que le confinement est de mise, dans les situations conflictuelles, la raison est souvent absente. 

Des enfants en danger

Ces tensions, liées à la garde des enfants pour les prochaines vacances, font craindre une augmentation des violences intra-familiales. Les inquiétudes sont d'autant plus fortes, que les enfants, confinés à la maison, n'ont plus autant de contacts avec leurs camarades, leurs enseignants ou leurs moniteurs. Il leur est donc plus difficile, actuellement, de témoigner ou de signaler d'éventuelles maltraitances dont ils seraient victimes, ou de violences entre leurs parents. 

Un appel à la raison

Pour Laurette Audouit, la présidente de Femmes Solidaires, en Mayenne, il faut lancer un appel à la raison : " à situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles ! Dans cette période où les enfants risquent d'attraper ou de transmettre le virus, les parents doivent laisser de côté leurs querelles pour la santé de leurs enfants", affirme-t-elle. Seule solution, pour le moment, accepter de laisser son tour de garde et s'arranger, malgré les conflits, pour le rattraper à un autre moment. 

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