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"C'est un petit bout de la France qui s'en va", en Dordogne, Bernard Pivot avait marqué la mémoire de Saint-Astier

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C'est un homme de lettres qui s'en est allé ce lundi 6 mai 2024. Bernard Pivot s'est éteint à l'âge de 89 ans. L'éternel présentateur de l'émission "Apostrophes", laisse derrière lui l'image d'un bon vivant, cultivé et gentil, se souvient la maire de Saint-Astier. Il était passé en Dordogne en 2015.

Bernard Pivot était passé à Saint-Astier en Dordogne en 2016 pour son spectacle "Souvenir d'un gratteur de tête." Bernard Pivot était passé à Saint-Astier en Dordogne en 2016 pour son spectacle "Souvenir d'un gratteur de tête."
Bernard Pivot était passé à Saint-Astier en Dordogne en 2016 pour son spectacle "Souvenir d'un gratteur de tête." - Sandrine Chapuis

Il a instruit des millions de Français grâce à son émission "Apostrophes" : le présentateur et écrivain Bernard Pivot s'est éteint ce lundi 6 mai. L'homme de lettre est mort à l'âge de 89 ans à Neuilly-sur-Seine, a annoncé sa fille. Un livre à la main, sa paire de lunettes dans l'autre, Bernard Pivot avait également sillonné la France jusqu'à chez nous en Périgord pour son spectacle " Souvenirs d'un gratteur de têtes." Voilà huit ans qu'il s'est produit au centre culturel de La Fabrique de Saint-Astier. Un passage qui a marqué le public, mais aussi ses élus.

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"Il s'était renseigné sur notre commune"

À la rencontre du public, il racontait ses anecdotes de vie et de télévision. "Je me souviens de l'année 2016, c'était notre première saison culturelle", se remémore la maire de Saint-Astier, Elisabeth Marty. Bien qu'impressionnée par son élégance et sa culture, Pivot restait un homme sans prétention, raconte l'édile. "Quand on accueille les artistes, il est de coutume que juste avant le spectacle, on échange autour d'un petit plat. C'est vraiment quelqu'un de raffiné. Je me souviens de son extrême gentillesse, de sa chaleur et ce qui m'avait particulièrement touchée, c'est qu'il s'était renseigné sur notre commune. J'avais trouvé ça très élégant de sa part. Il n'y avait pas de rapport de force. Il était charmant avec tout le monde, charmant pendant les répétitions, charmant avec les agents. Vraiment, c'était une belle personne."

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"D'une grande douceur et d'une grande humanité"

Si Madame la maire ne se souvient pas du mets Bernard Pivot ce soir-là, elle l'assure : c'était un bon vivant. L'écrivain était en effet amateur de bon vin et d'humour. Une caractéristique qui avait marqué le directeur du centre culturel La Fabrique, Frédéric Blanchet. "Il nous avait parlé de ses deux grandes passions : le vin et le football !" Un homme, d'une grande douceur et d'une grande humanité, résume-t-il.

Alors, sa disparition, "c'est un petit bout de la France qui s'en va petit à petit", regrette Elisabeth Marty. "Tous ces artistes qui maîtrisent parfaitement la langue française, on est en train de les perdre."

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