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Bouchons sur l'A13 et contrôles du couvre-feu, le drôle de départ en vacances des touristes à Deauville

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Le ministère de l'Intérieur a demandé aux préfets de renforcer les contrôles pour prévenir un relâchement avec le début des vacances d'hiver. Vendredi soir, des contrôles de gendarmerie ont accueilli les très nombreux touristes à l'arrivée sur la Côte fleurie.

La gendarmerie a quadrillé les destinations touristiques du Calvados vendredi soir à l'heure du couvre-feu, ici à l'arrivée à Deauville par l'A132 La gendarmerie a quadrillé les destinations touristiques du Calvados vendredi soir à l'heure du couvre-feu, ici à l'arrivée à Deauville par l'A132
La gendarmerie a quadrillé les destinations touristiques du Calvados vendredi soir à l'heure du couvre-feu, ici à l'arrivée à Deauville par l'A132 © Radio France - Marc Bertrand

Les phares des voitures défilent en continu à la sortie de l'A132, sur le rond-point qui mène à Deauville et Trouville. 75, 92, 91, les plaques d'immatriculation donnent le ton : les touristes venus de Paris sont très nombreux à arriver pour le weekend, "presque comme un début d'été", glisse un gendarme. Il est 18 heures presque 30, ce vendredi soir, et au crépuscule, ce sont les gilets fluo et les lampes des militaires qui accueillent les vacanciers.

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Des vacanciers partis plus tôt... mais coincés par les bouchons

"On est partis à 14 heures 50", assure Reda, qui arrive de Paris avec sa compagne dans un break plein à craquer : "Là, il est 18h28 monsieur", lui répond le brigadier. Mais il y a eu deux accidents sur l'A13, depuis Paris. Ils ont provoqué de forts ralentissements : "Je suis parti exprès du boulot à 14 heures au lieu de 16 heures pourtant, on avait prévu large", jure le quinquagénaire. 

Il n'y a pas d'attestation pour les bouchons, Castex il n'a pas prévu le coup

L'excuse des bouchons lui vaudra de passer sans contravention pour rejoindre son hôtel, comme tous les touristes qui passent après lui. Mais arrive 19 heures, le gendarme regarde sa montre : "Là, ça commence à faire beaucoup, on va commencer à verbaliser". Arrive une grosse berline, plaque 75, avec un couple plutôt revêche : "Il n'y a pas d'attestation pour les bouchons, Castex il n'a pas prévu le coup", râle l'homme sur le siège passager. "On est partis à 15 heures", jure la femme au volant. 

La police sur les plages à l'heure du coucher de soleil

Cette fois, ça ne passe pas. 135 euros d'amende : "J'aurais fait une attestation disant que je viens voir ma grand-mère mourante à Trouville, je serais passé, vous n'auriez pas vérifié", s'énerve l'homme. Justement, derrière lui, un monospace attend d'être contrôlé : "On a fait l'attestation", sourit le jeune homme au volant : "Ouais, on a l'attestation et tout, on va voir la grand-mère". Et quand on leur demande si c'est vrai : "Bah non, vous vous doutez bien, avec 17 degrés ce weekend on part en vacances"

C'est pas la bamboche, ce n'est pas parce qu'on est à la mer pour se mettre au vert qu'il faut moins respecter les règles du couvre-feu

Les gendarmes le savent, il y a des resquilleurs. Mais l'opération de contrôle vise surtout à donner un avertissement aux vacanciers : "Avec les vacances de ski impossibles, les gens viennent à la mer, on a beaucoup plus de monde que l'an dernier à la même période. Mais c'est pas la bamboche, ce n'est pas parce qu'on est à la mer pour se mettre au vert qu'il faut moins respecter les règles du couvre-feu", assure le commandant de la compagnie de Deauville, Denis Lancel. 

Le couvre-feu à 18 heures, d'ailleurs, ça vaut même à la plage. Des policiers patrouillent sur le bord de mer à l'heure fatidique pour dire aux promeneurs venus admirer les couchers de soleil de rentrer chez eux. Et ils vont avoir du travail ce weekend, avec les jours qui rallongent et le beau temps prévu.

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