"Aucun enfant ne doit trouver comme issue ultime le suicide" réagit le ministre Pap Ndiaye à la mort de Lucas
Depuis l'annonce du suicide de Lucas, ce collégien âgé de 13 ans, scolarisé à Golbey dans les Vosges, les réactions d'émotion sont nombreuses, ce jeudi plusieurs membres du gouvernement s'expriment sur les réseaux sociaux.
"Toutes mes pensées vont à Lucas, élève au collège Louis Armand à Golbey, sa famille et ses amis. Je pense à tous les élèves comme lui harcelés : leur désespoir fonde ma détermination à empêcher toute forme de harcèlement. Aucun enfant ne doit trouver comme issue ultime le suicide", la réaction sur les réseaux sociaux du ministre de l'Éducation Nationale Pap N'Diaye a été suivie de nombreuses autres toute la journée de ce jeudi 12 janvier. Plusieurs membres du gouvernement s'expriment après le suicide d'un élève de 13 ans à Golbey dans les Vosges. Sa famille assure qu'il était victime d'harcèlement homophobe.
La secrétaire d'État Marlène Schiappa, en charge de l'Économie solidaire et de la vie associative écrit "la mort d'un enfant est insupportable. Alors quand il se donne lui-même la mort parce qu'il est victime de harcèlement homophobe, la colère se rajoute à l'horreur. C'est inadmissible".
Clément Beaune, ministre délégué en charge des Transports, partage : "L'homophobie tue. Tristesse et soutien à la famille de Lucas".
Alors que Franck Riester, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement prend la parole ce jeudi devant l'Assemblée nationale, il rend hommage encore à Lucas.
"L’élève et sa mère avaient fait état de moqueries à la rentrée de septembre, faits immédiatement pris au sérieux par les équipes du collège, qui ont fait preuve d’une grande vigilance au quotidien, tout en conservant le lien avec l’élève et sa famille" réagit dans un communiqué le recteur de l'Académie de Nancy Metz, Richard Laganier.
Une cellule psychologique en place au collège de Golbey depuis lundi
Dès hier, nous vous annoncions la très forte émotion dans les Vosges après le suicide de Lucas, 13 ans, collégien à Golbey. Selon la famille, l'adolescent était victime d'homophobie et de harcèlement scolaire. Une enquête est ouverte pour harcèlement sur mineur de moins de quinze ans par le parquet d'Epinal.
"Une telle nouvelle est quelque chose de terrible", indiquait dès ce mercredi sur l'antenne de France bleu sud Lorraine Valérie Dautresme, directrice académique des services de l'Éducation nationale dans les Vosges qui exprime son "émotion personnelle" et "celle de toute la communauté éducative du département".
Dès lundi 9 janvier, une cellule psychologique a été mise en place à destination des élèves et des enseignants. "Il y a vraiment beaucoup d'émotion chez les adultes qui n'ont rien vu, qui n'ont pas vu Lucas aller mal ces dernier temps", insiste la directrice académique.
Une cagnotte pour aider la famille
Le collège Louis Armand, qui compte 697 élèves, est engagé dans le dispositif pHARe de lutte contre le harcèlement. Les professeurs sont formés et les élèves sensibilisés.
La famille de Lucas ne souhaite pas s'exprimer sur France Bleu Lorraine. Les obsèques auront lieu samedi 14 janvier à Épinal, une cérémonie civile ouverte aux proches. Les parents de Lucas invitent les personnes présentes à porter un signe LGBT en hommage. Une cagnotte en ligne a été ouverte pour les obsèques.
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