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Après l'Allemagne, faut-il faire tomber les barrières en France entre la droite et la gauche?

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Angela Merkel présente au parlement son gouvernement de grande coalition ce mardi. La CDU, le parti de droite de la chancelière, et la SPD, le parti de gauche allemand se sont mis d'accord sur la composition du gouvernement.

La chancelière Angela Merkel se succéde à elle-même pour un troisième mandat
La chancelière Angela Merkel se succéde à elle-même pour un troisième mandat © Maxppp

Les négociations pour former un gouvernement de grande coalition ont été lancées en septembre dernier en Allemagne. Le 22 septembre, la CDU d'Angela Merkel remportait les législatives avec 41,5% des voix. Mais l'échec des libéraux du FDP, qui n'ont pas réussi à rester au parlement, a forcé la chancelière à trouver un autre partenaire pour former le gouvernement.

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Vote au Bundestag mardi

La gauche vante les avancées sociales obtenues dans le contrat de coalition annoncé fin novembre: salaire minimum horaire de 8,50 euros, amélioration des petites retraites, mécanisme de limitation des hausses de loyer...  Les mesures sociales et les investissements, évalués à 23 milliards d'euros d'ici 2017, ont été éreintés par les milieux patronaux et une grande partie de la presse allemande.

"Globalement, cet accord montre que le système politique fonctionne", explique Franck Baasner, de l'institut franco-allemand de Ludwigsbourg, "quant au contenu politique, c'est un compromis mou. Le clivage est plutôt entre les générations, les plus jeunes auraient voulu qu'on s'attaque au problème de la dette publique en Allemagne, ce n'est pas le cas."

"Le système politique français ne s'y prête pas"

Les députés devraient voter sur le gouvernement proposé par Angela Merkel mardi. La chancelière a déjà mené une grande coalition de 2005 à 2009.

En France, on a connu des gouvernements d'union nationale au 20ème siècle. "Aujourd'hui, le système électoral ne s'y prête pas. Sur certains dossiers, ça pourrait marcher, mais le système majoritaire ne le permet pas. Pourtant, dans des situations compliquées où un effort national est demandé, on pourrait avoir une grande coalition," remarque Franck Baasner. Mais le directeur de l'institut franco-allemand de Ludwigsbourg souligne qu'une grande coalition ne doit pas durer plus d'une mandature au risque de renforcer les extrêmes.

Retrouvez l'inverview en intégralité de Franck Baasner, directeur de l'institut franco-allemand de Ludwigsbourg

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