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À Nantes, un maximum de graffitis à nettoyer pendant l'été

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À Nantes, chaque année, l'équivalent de 110.000 mètres carrés de graffitis sont enlevés par des agents de nettoyage. Au cours de l'année scolaire, ils n'ont pas toujours le temps de les enlever parfaitement. Alors, ils profitent de l'été pour faire les finitions.

Maurizio Licciardi, agent de nettoyage, retire un graffiti avec de l'air pulsé et de la poudre. Maurizio Licciardi, agent de nettoyage, retire un graffiti avec de l'air pulsé et de la poudre.
Maurizio Licciardi, agent de nettoyage, retire un graffiti avec de l'air pulsé et de la poudre. © Radio France

À Nantes, une équipe de nettoyage est chargée de retirer les graffitis des murs du centre-ville. Chaque année, ils retirent l'équivalent de la surface de plus de vingt terrains de football. Et ils n'ont pas toujours le temps de nettoyer parfaitement tous les tags. En été, c'est possible, car la période est plus creuse. 

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Quarante tags retirés chaque jour

Près de l'ancien palais de justice, la machine est lancée. L'objectif : retirer un graffiti rouge qui a été réalisé récemment. Quelques secondes plus tard, il a totalement disparu. L'équipe en profite pour le recouvrir de chaux. "La prochaine fois que le mur sera tagué, ce sera plus facile à enlever", explique Maurizio Licciardi, agent de nettoyage. 

Tous les jours, les agents retirent une quarantaine de tags dans le centre ville, avec la technique de l'aérogommage notamment, qui utilise de l'air pulsé et de la poudre. Et avec la sécheresse et les restrictions d'eau, les agent ont dû s'adapter. "On travaille à sec donc on coupe le robinet d'eau. On dégage la poudre sur le trottoir avec de l'air", montre Maurizio Licciardi. 

Une menace à l'ordre public

Mais parfois, sur certaines façades, il est impossible de se passer d'eau, même en période de sécheresse. Pour Eric Bouchet, chef du service propreté à Nantes métropole, certains tags doivent absolument être retirés : "Les graffitis sont jugés comme pouvant menacer l'ordre public. Notamment les graffitis injurieux. On a donc des demandes très claires et très fermes de la part de la préfecture d'intervenir". 

L'équipe s'est fixée des objectifs : retirer chaque tags moins de deux semaines après son apparition, et ceux qui sont injurieux dans les 48 h, d'autant plus avec la rentrée des classes qui approche.

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