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A 24 ans, portrait d'un jeune pompier volontaire picard, sur le chemin de la professionnalisation

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Ce mercredi, les sapeurs-pompiers sont à l'honneur pour la journée internationale qui leur est dédiée. France Bleu Picardie est allé à la rencontre de Clément Loucheron, 24 ans, volontaire depuis 5 ans et sur le point de devenir professionnel.

Le caporal Clément Loucheron est en passe de devenir professionnel Le caporal Clément Loucheron est en passe de devenir professionnel
Le caporal Clément Loucheron est en passe de devenir professionnel © Radio France - Arthur Blanc

Il souhaite franchir le pas. A 24 ans, le caporal Clément Loucheron officie à la caserne d'Amiens-Poulainville depuis mai 2017. C'est le moment qu'il a choisi pour passer de volontaire à professionnel. Un long chemin, pavé d'entraînements sportifs réguliers et de nuits de garde, qui le rapproche toujours plus de son rêve. 

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Deux jours de garde par semaine

Cet habitant d'Allonville, à quelques kilomètres de la caserne ne s'en cache pas : "je vis toujours chez mes parents". Mais en même temps, ce sont eux qui lui ont injecté le virus. Lorsqu'ils lui ont offert toute une série de véhicules miniatures de pompiers. "Une collection qui est toujours bien rangée dans une vitrine", sourit-il. 

Pour l'instant, son engagement est volontaire, il exerce donc à côté la profession de livreur de produits médicaux, à raison de 5 jours par semaine et 300 kilomètres quotidiens sur la route. Il faut donc ajouter à cela 2 jours de présence hebdomadaire à la caserne, voire même des nuits de garde. "On s'est engagé et puis on s'entretient physiquement pour tenir bon", rigole-t-il. 

Des concours de professionnalisation

Parce qu'effectivement, l'entraînement est également à ajouter à son emploi du temps. Tous les jours, il pratique du triathlon, du foot et son sport préféré : la musculation. Un engagement qui lui a permis le mois dernier de réussir son concours de sapeur-pompiers professionnel. Avec encore une étape dans une quinzaine de jours et une série de tests qui lui permettraient d'être affecté dans la Somme dès le mois de septembre. "C'est mon parcours de volontaire qui m'a convaincu de passer professionnel", explique-t-il. 

A Poulainville, même ses supérieurs hiérarchiques croient en ses chances. A commencer par la capitaine Céline Joubert. "C'est sûr que des jeunes investis comme ça, ils ont toujours plus de motivation en formation initiale", confie-t-elle. Dans cette caserne, 58 sapeurs-pompiers sont actuellement professionnels pour une réserve d'environ 40 volontaires. 

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