Passer au contenu

80 ans de la Libération : l'un des derniers résistants encore en vie salue la venue d'Emmanuel Macron dans le Vercors

- Mis à jour le
Par

Le président de la République Emmanuel Macron débute les commémorations du 80e anniversaire de la Libération par une visite à Vassieux-en-Vercors mardi 16 avril. Un moment attendu depuis longtemps, notamment par Daniel Huillier, l'un des derniers résistants encore présents pour en parler.

Daniel Huillier Daniel Huillier
Daniel Huillier © Radio France - Julien Balidas

Daniel Huillier, 95 ans aujourd'hui, avait 16 ans en 1944. Ancien résistant dans le maquis du Vercors aux côtés de son père, il a perdu deux oncles cette année-là. Il est l'une des dernières voix qui peut nous transmettre ce qu'il s'est passé à cette période. Installé à Grenoble et originaire de Villard-de-Lans, il salue cette visite présidentielle qui ouvrira les commémorations des 80 ans de la Libération.

loading

"On attendait ça depuis 80 ans"

Même si plusieurs présidents de la République sont venus dans le Vercors (le Général de Gaulle, François Mitterrand lors du Tour de France ou encore Nicolas Sarkozy), ce n'était jamais lors d'une visite officielle  rappelle Daniel Huillier, qui regrettait ça jusqu'à l'annonce de la venue d'Emmanuel Macron : "On n'a jamais eu de visite officielle d'un Président de la République française. On attendait ça depuis 80 ans. De Gaulle est venu, d'autres aussi, des Premiers ministres mais comme ça. C'est un juste retour qui honorera les copains qui sont tombés. Cela met du baume au cœur de savoir que 80 ans après, on se rappelle de ce que tous ces gens ont fait pour la libération de notre pays. Il y a eu des drames épouvantables dans tout ça. C'est une reconnaissance qui pour moi est justifiée."

"Si on oublie son passé, difficile de construire l'avenir"

Pour Daniel Huillier, ces moments de commémorations sont essentiels. Cela fait partie de la transmission et du devoir de mémoire : "C'est un hommage qu'il nous rend. On n'est plus très nombreux à avoir connu cette période et ceux qui restent ne sont plus trop valides. C'est pour que la jeunesse se rende compte de ce que les grands-parents ou arrière-grands-parents ont fait. Si on oublie son passé, c'est difficile de construire l'avenir. C'est peut-être une utopie mais c'est ce que je pense.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

undefined