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Urgences : Château-du-Loir et Saint-Calais sous la menace

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Un rapport soumis cet été à la ministre de la Santé envisage de transformer en maisons médicales les services d'urgences les moins fréquentés, ceux où moins de 10 000 patients passent chaque année. Dans la Sarthe, les hôpitaux de Saint-Calais et Château-du-Loir sont dans ce cas.

Urgences - illustration
Urgences - illustration © Maxppp

Des "centres de soins non programmés", autrement dit des maisons de santé, à la place des "petits services d'urgence à faible activité" ? L'hypothèse est évoquée dans un rapport remis cet été à la ministre de la Santé.

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Avec chacun environ 8 500 passages annuels dans leurs services des urgences, les centres hospitaliers de Château-du-Loir et de Saint-Calais font partie de ces "petits services" qui voient moins de 10 000 patients par an. Près d'un hopital sur dix est concerné, selon Le Figaro.

Des urgentistes surchargés, d'autres en activité "minime"

Mais le seuil actuel est de 8 000 consultations par an, soit une grosse vingtaine par jour. Un décret de 2006 oblige les rares hôpitaux en-dessous de ce chiffre à demander une dérogation, obtenue en général en raison de l'éloignement des autres urgences les plus proches. La décision, hautement sensible, de relever ces exigences appartient au ministère. Marisol Touraine doit annoncer des mesures "dans les prochains mois".

Le fond de l'affaire tient à la démographie médicale : la France manque de médecins urgentistes, avec des centaines de poste non pourvus. Les tensions se font sentir dans les gros hôpitaux, comme au Mans, et dans les CHU. La** question de la répartition des moyens** se pose donc. Le rapport note par exemple que les petits services d'urgence mobilisent au moins deux médecins 24h/24, un à l'hopital et un au Samu, pour une activité "minime".

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