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Coronavirus : les épidémiologistes alertent sur la baisse de vaccination en Savoie

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Depuis une dizaine de jours, il y a de moins en moins de rendez-vous qui sont pris pour la vaccination. La moitié de la population de Savoie n'est pas encore vaccinée. Les épidémiologistes appellent les Savoyards à prendre rendez-vous.

Les épidémiologistes Ophélie Dos Santos et Olivier Rogeaux appellent les Savoyards à aller se faire vacciner Les épidémiologistes Ophélie Dos Santos et Olivier Rogeaux appellent les Savoyards à aller se faire vacciner
Les épidémiologistes Ophélie Dos Santos et Olivier Rogeaux appellent les Savoyards à aller se faire vacciner © Radio France - Christophe Van Veen

A l'heure du déconfinement, la vaccination connaît un net coup de frein depuis une dizaine de jours. Les 30.000 doses hebdomadaires disponibles en Savoie ne sont pas toutes utilisées. 

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Moins de 50% de Savoyards vaccinés

Aujourd'hui, la moitié de la population du département n'est pas encore vaccinée. "40% de la population vaccinée ça ne suffira pas pour protéger tout le reste de la population qui ne l'est pas", alerte Ophélie Dos Santos, épidémiologiste au Centre hospitalier Métropole Savoie (CHMS) en charge du centre de vaccination de l'hôpital.

"Il n'y a que par la vaccination qu'on va réussir à sortir de ce covid" - Ophélie Dos Santos, épidémiologiste au CHMS

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"On pourra re-mener une vie normale en Savoie si on atteint au moins les 80% d'habitants vaccinés. Il y a un énorme boulot à faire à ce niveau-là", ajoute l'infectiologue de l'hôpital Olivier Rogeaux. Il ne faut pas se relâcher trop rapidement. "On a bien vu ce qu'il s'est passé l'année dernière. Il ne faudrait pas que tout le monde se jette sur la vaccination en septembre en se disant  "Mince, ça revient !" détaille Ophélie Dos Santos. "L'année dernière, on était sereins... à tort. On sait où ça nous a mené", complète Olivier Rogeaux. 

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Même si elle serait sûrement moins importante avec la vaccination, nous ne sommes pas à l'abri d'une quatrième vague. C'est ce que redoute l'infectiologue. "Aujourd'hui on est sur une maladie différente : on a des nouveaux variants qui se transmettent plus et qui touchent de manière plus grave des gens plus jeunes. Nous avons pris en réanimation des jeunes de 35 ans qui n'avaient aucun antécédent."

30% de créneaux vacants

Depuis que la vaccination s'est accélérée dans le département, 30.000 doses sont disponibles chaque semaine. Mais il reste beaucoup de créneaux vacants. "Là on remarque que nos plannings des centres de vaccination sont pleins à 60-70%. Il y a quand même 30% de plages vides." 

Pourtant trouver un créneau n'est plus un problème aujourd'hui. "On n'est plus du tout dans la situation de janvier à avril où les places étaient très chères et se trouvaient parfois à 40 kilomètres. Maintenant, il y a des places partout." La prise de rendez-vous s'effectue sur doctolib.fr.

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