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Moustique tigre et contamination : l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes alerte sur un début de saison à risque

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Alors que le moustique tigre ne va pas tarder à revenir empoisonner nos belles soirées de printemps et d'été, l'Agence régionale de santé demande à tous des efforts pour limiter la prolifération de l'insecte, dans un contexte d'épidémie de dengue dans certaines zones du globe.

Un moustique tigre pique un bras - Illustration Un moustique tigre pique un bras - Illustration
Un moustique tigre pique un bras - Illustration © Radio France - Philippe Paupert

"Moustique tigre : agissons ensemble et maintenant", c'est l'intitulé d'un communiqué publié cette semaine par l'ARS, l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes. L'agence exhorte collectivités et particuliers à tout faire pour limiter la prolifération de l'insecte, désormais bien installé en Isère et vecteur potentiel des virus de Zika, de la dengue et du chikungunya. Les règles de base : ranger, vider et couvrir tous les contenants dans lesquels l'eau s'accumule et faire attention quand on voyage.

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Début de saison particulièrement à risque

Des comportements qu'il convient d'adopter au moins à l'échelle d'un quartier pour être efficace dans les zones péri-urbaines, parmi les plus concernées dans le département. L'ARS met en place sa surveillance renforcée et lance cet avertissement avant même que les moustiques refassent leur apparition parce que c'est maintenant que la lutte est la plus efficace et parce qu'un contexte mondial fait craindre, plus que d'autres années, un risque de contamination. "Nous sommes dans une situation, explique Valérie Formisyn, ingénieure santé à l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, où on a des épidémies de dengue dans le secteur des Caraïbes, dans le secteur Amérique centrale-Amérique du sud et on sait qu'on a beaucoup de personnes qui reviennent de voyage de ces zones qui sont porteuses de la dengue et c'est vrai que cette année nous sommes un peu plus aux aguets en regard du risque de transmission vectorielle".

Du nord au sud du département, très peu d'endroits ne sont pas encore colonisés par le tigre

Plus il y a de porteurs des virus et plus il y a de moustiques et plus le risque de contamination augmente sur le territoire national et sur un département de l'Isère "très concerné" selon Valérie Formisyn. Rhône-Alpes est, après PACA et l'Occitanie, et dans un mouchoir avec la Nouvelle-Aquitaine, parmi les régions où le moustique tigre est le plus présent en France et l'Isère est "un des premiers département où on a détecté le moustique tigre" dans la région. Désormais "il s'est très bien installé et très rapidement, poursuit la spécialiste, à partir de la zone de Grenoble et la vallée du Grésivaudan pour remonter ensuite vers l'Est-Lyonnais". Les seuls secteurs qui échappent encore à l'invasion en Isère sont ceux situés en dessus de 1 000m d'altitude, où les conditions hivernales sont encore suffisamment rudes pour empêcher la survie des larves. La surveillance renforcée mise en place par l'ARS implique, outre les recommandations, le déclenchement d'un suivi médical et sanitaire immédiat des personnes potentiellement infectées, de leur entourage et de leur environnement.

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