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La maternité de l'hôpital de Privas ne pratique plus d'accouchements à partir de ce lundi

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La maternité de l'hôpital de Privas, en Ardèche, ne pratique plus d'accouchement depuis ce lundi. Elle devrait rapidement être transformée en centre de périnatalité.

Le bloc obstétrical de la maternité abrite deux salles d'accouchement
Le bloc obstétrical de la maternité abrite deux salles d'accouchement © Radio France - Pierre-Jean Pluvy

"La maternité de l'hôpital de Privas ne pratique plus d'accouchements à partir de ce lundi". L'annonce a été faite par l'Agence Régionale de Santé (ARS). La maternité de Privas est suspendue sans limite de durée. Le communiqué de l'ARS évoque un manque chronique de médecins. Il n'y a plus suffisamment d'obstétriciens et de pédiatres pour faire tourner la maternité en toute sécurité. 

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Un processus déjà bien avancé

L'administration refuse de parler de fermeture, mais le reclassement du personnel a déjà débuté. Un personnel soulagé après des années d'incertitude même s'il y a, ce lundi, un pincement au cœur. 

Un des deux salles d'accouchement de la maternité de Privas
Un des deux salles d'accouchement de la maternité de Privas © Radio France - Pierre-Jean Pluvy

Depuis plusieurs années, le recrutement de médecins en général à l'hôpital et en particulier à la maternité est très difficile. Les médecins préfèrent les centres hospitaliers plus importants. Le nombre d'accouchements moyen ces dernières années n'était plus que de 250. Les parturientes préfèrent souvent une structure plus importante avec un service de réanimation des nourrissons pour accoucher en toute sécurité. 

Un centre de périnatalité

Depuis ce lundi, la maternité fonctionne comme un centre de périnatalité. Deux sages femmes par jour sont présentes du lundi au samedi matin. Elles peuvent suivre les parturientes qui ont une grossesse à bas risque. Pour les grossesses nécessitant des visites avec un médecin, il faut aller ailleurs et dans tous les cas les accouchements ne pourront plus se dérouler à Privas. En cas d'accouchement imminent, ce sont les urgences de l'hôpital de Privas qui prendront en charge la parturiente. 

Un projet plus global présenté mi septembre

L'agence régionale de santé doit présenter mi septembre un projet global pour l'hôpital de Privas. Depuis l'automne dernier, un administrateur provisoire gère cet hôpital dont le directeur a été débarqué. Les pertes financières sont de quatre millions par an sur un budget global de 40 millions. Le directeur de l'ARS viendra lui-même présenter ce nouveau projet dans lequel, à l'évidence, il n'y aura plus de maternité.     

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