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Vaccination : le Finistère vise 340 000 injections de rappel avant fin janvier

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La 5e vague de l’épidémie est désormais bien présenté dans le Finistère, en attestent les indicateurs qui grimpent rapidement dans le département. Une situation sanitaire tendue mais pas de quoi engorger les hôpitaux pour le moment, notamment grâce à la vaccination.

À Quimper, la vaccination se fait à l'Espace Dan ar Braz. À Quimper, la vaccination se fait à l'Espace Dan ar Braz.
À Quimper, la vaccination se fait à l'Espace Dan ar Braz. © Radio France - Nicolas Blanzat

Un taux d'incidence record. Voilà ce qu'il faut retenir de la situation épidémique actuelle dans le département du Finistère. Un taux qui fleurte avec les 193 pour 100 000 habitants. Il correspond au nombre de cas positifs détectés dans les 7 derniers jours. Un chiffre similaire avec ceux connus lors des vagues précédentes : "c'est une situation exceptionnelle", avoue le préfet du Finistère Philippe Mahé. Par exemple, seul Brest était monté jusqu'à 212 de taux d'incidence au plus fort de la crise épidémique. Le taux de positivité des tests est lui de 4,7 % selon l'Agence Régionale de Santé du département. 

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40 000 tests de dépistages par semaine

Le sud du département est plus touché, notamment la Cornouaille qui avait été quelque peu épargné au début de la crise. Les personnes les plus atteintes par le virus sont les enfants, entre 6 et 11 ans. Pour le moment 10 écoles sont fermées dans le département. Le dispositif de fermeture a changé récemment : désormais, il faut trois cas positifs dans une même classe pour que celle-ci ferme.

Les hôpitaux ne sont pour l'instant pas saturés. Dans le Finistère, 10 personnes sont en réanimation. Une "grande majorité" d'entre eux ne sont pas vaccinés indique la Préfecture. D'ailleurs 83% des Finistériens ont un schéma vaccinal qui comprend deux doses. Concernant les tests, ils ont doublé en un mois. Début décembre, 40 000 test de dépistage contre la Covid-19 sont effectués chaque semaine dans le Finistère.

140 000 doses de rappel d'ici fin décembre

La Préfecture a établi un objectif de nombre d’injections pour les prochaines semaines : elle vise 340 000 doses de rappel avant le 31 janvier. Philippe Mahé souhaite également rassurer la population au sujet des vaccins Pfizer et Moderna : "Ces deux vaccins ont la même efficacité", précise le préfet. Dans le département, les centres de vaccinations ne proposent quasiment plus que le vaccin du laboratoire Moderna pour les personnes de plus de 30 ans. L’ARS précise que "les deux vaccins continueront à être proposés en centres de vaccination, en fonction des rendez-vous pris et des doses disponibles pour chacun des vaccins. Elle rappelle que compte tenu du conditionnement du vaccin Moderna (24 doses par flacon) et des livraisons à venir, ce vaccin sera proposé de façon importante en région, surtout dans les centres de vaccination (hormis pour les personnes âgées de moins de 30 ans), quel que soit le vaccin utilisé initialement."  

C'est avant tout une question de logistique : un flacon de Moderna compte 24 injections contre 7 pour Pfizer. Or, il est difficile de trouver 24 personnes qui souhaitent se faire vacciner le même jour hors des centres de vaccinations. Les doses de Pfizer sont donc privilégiées chez les médecins traitants ou dans les pharmacies, qui n'ont souvent que quelques personnes à vacciner par jour.

Pour atteindre cet objectif de 340 000 injections, les centres ouvrent chaque jour des créneaux de vaccination. Le préfet conseille d'actualiser régulièrement les sites internet Vitemadose, Doctolib ou Keldoc afin de trouver une disponibilité dans l'un des 11 centres que compte le département.

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