L'autorité de sûreté nucléaire relève un "défaut majeur" à l'hôpital de la Timone à Marseille
Dans un rapport consulté par l'AFP, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) relève "un défaut majeur dans la culture de radioprotection". Sur France Bleu Provence, la CGT Timone indique qu'elle tire la sonnette d'alarme depuis longtemps.
L'Autorité de sûreté nucléaire dénonce dans un rapport les carences dans la formation des personnels qui utilisent des rayons X. "Aucun membre du personne médical" utilisant ces rayons, qui permettent par exemple de faire des radios, "n'a validé la formation à la radioprotection des patients". En clair, il y a un manque de formation du personnel.
Pas de risques à priori pour les patients
La direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (APHM), sans nier le bien-fondé des critiques, a souligné qu'il "n'y a pas de défaut de protection vis-à-vis des patients".
Mais selon l'ASN,** les patients ne sont pas non plus informés systématiquement**, comme ils devraient l'être, des rayons qu'ils ont pu recevoir lors d'un examen "la dose ou les éléments utiles à l'estimation de la dose reçue (n'étant) pas toujours reportés dans les compte-rendus d'actes".
Un défaut connu depuis longtemps selon la CGT Timone
Invité à 6h50 ce mercredi sur France Bleu Provence, Serge Debrossian, de la CGT Timone explique que** "le problème est connu depuis longtemps**" et espère que ce rapport "fera bouger les choses".
La direction de l'hôpital de la Timone affirme avoir "pris acte" de ces constats et annonce "la mise en place d'une campagne de formation des personnels médicaux". "Il y a 70 médecins qu'on va former".
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