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Il court contre les malformations ano-rectales à l'Endurathlon de Saint-Denis-de-Gastines

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Après 24 heures de course, les 410 participants sont venus à bout de la 3ème édition de l'Endurathlon à Saint-Denis-de-Gastines, près d'Ernée. Chaque année, c'est l'occasion de mettre en avant des œuvres caritatives. Julien, un Toulousain, s'est battu pour son fils né sans anus.

Julien (au milieu), Liam (à droite) et toute la famille pour encourager pendant 24 heures les "sportifs du dimanche".
Julien (au milieu), Liam (à droite) et toute la famille pour encourager pendant 24 heures les "sportifs du dimanche". © Radio France - Willy Moreau

Les traits du visage sont tirés après 24 heures de course. "On est content que ce soit terminé", avoue en rigolant Julien.  Avec ses deux beaux-frères et un collègue originaire de Montpellier, il a participé à l'Endurathlon de Saint-Denis-de-Gastines, dans le Nord-Mayenne, pour l'association Nolan M.A.R spécialisée dans les malformations ano-rectacles. 

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"J'ai fait du vélo et j'ai mal au c**", Julien, participant à l'Endurathlon

Le fils de Julien, Liam, bientôt 20 mois, est né sans anus. "Il a dû subir de lourdes opérations pour avoir un anus artificiel, explique son papa. Maintenant il a un anus tout neuf et il va bien".  

C'est pour venir en aide aux parents d'enfants touchés par ces malformations ano-rectacles qu'il a décidé de participer à cette course de 24 heures où les coureurs se relaient à pied ou à vélo tous les 9 kilomètres. Intersport, Cache-cache Mayenne et l'entreprise de peinture mayennaise Durand donnent de l'argent à l'association Nolan M.A.R à chaque kilomètre parcouru. 

"Nous avons fait 289 kilomètres, ça représente grosso-modo 1.200 à 1.300 euros pour l'association", compte Julien. La somme permettra d'aider les parents qui ne peuvent pas se loger près des hôpitaux, explique-t-il : "Les parents ne peuvent pas dormir avec les enfants la plupart du temps. Ça demande de faire des allers-retours et ça coûte cher. Là, ça va aider certaines familles à se rapprocher de leurs enfants et éviter les allers-retours"

Des sportifs du dimanche

Le défi était d'autant plus important que les quatre participants ne sont pas des sportifs confirmés. Près de Julien, Stanislas, pompier de Paris rompu aux marathons et courses ardues le confirme : "C'est intense parce que ce n'est pas de la route. Il y a pas mal de chemins, des relances et deux belles côtes. C'est très compliqué"

Alors imaginez la douleur pour Julien et ses trois co-équipiers qui s'avouent "sportif du dimanche". "C'est un effort assez violent, reconnait même le papa_. On est content d'arriver en zone relais parce qu'on se dit que c'est terminé et qu'on va pouvoir se reposer"_, rigole-t-il. 

Près de lui, pas fatigué du tout, son beau-père Daniel qui a encouragé l'équipe : "C'est un effort de malade ce qu'ils ont fait ! Je leur dis bravo ! Ils ont fait un truc bien". Daniel promet même de se lancer dans la course l'année prochaine. 

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