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Gironde : les urgences du département se préparent a un été compliqué

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Pour assurer la prise en charge cet été, les services d'urgences du département se mobilisent. L'ARS veut garantir la continuité des soins en Gironde. Pour cela, les urgences ne doivent prendre en charge que les urgences vitales et les cas graves.

Au CHU de Bordeaux, le service des urgences se fait uniquement sur régulation du SAMU depuis plus d'un mois Au CHU de Bordeaux, le service des urgences se fait uniquement sur régulation du SAMU depuis plus d'un mois
Au CHU de Bordeaux, le service des urgences se fait uniquement sur régulation du SAMU depuis plus d'un mois © Radio France - France Bleu Gironde

Les services d'urgence du département se préparent à un été difficile. Tous les facteurs habituels de crise, manque de moyens, de personnels, fermetures de lits, sont encore aggravés par les départs en vacances de soignants épuisés. Et pourtant, les entrées aux urgences restent très nombreuses. 154.000 personnes avaient été accueillies aux services d'urgences du département l'été dernier, un chiffre en augmentation de 14% par rapport aux passages de l’été 2020 qui étaient de 135.000.

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L'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine prend donc des dispositions pour garantir la continuité des soins en Gironde cet été. 

Les urgences du département ne recevront plus que les urgences vitales et les cas graves. Le but est de garantir l'offre de santé tout en préservant le personnel médical. Une arrivée aux urgences ne signifiera pas nécessairement une prise en charge. Aucun patient ne se retrouvera sans solution. 

Pas d'urgences obstétricales à Lesparre-Médoc en août

À Lesparre-Médoc, la maternité ne pourra pas prendre en charge les urgences obstétricales au mois d'août, faute de gynécologues.

À l'hôpital Pellegrin à Bordeaux, l'entrée des urgences ne se fait plus qu'après régulation du SAMU. C'est le cas depuis plus d'un mois maintenant. À Libourne et Langon, les hôpitaux réorientent les situations non vitales vers les maisons médicales de garde à partir de 20 heures. Ils peuvent aussi repousser les rendez-vous non urgents vers une consultation de médecine générale, de médecine de spécialité, ou aux urgences, mais le lendemain.

La médecine de ville apporte aussi son aide. À l'hôpital Pellegrin et à l'hôpital d'Arcachon, un médecin généraliste prend en charge les patients souffrant d'urgence relative. Et ce de 14h à minuit.  

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