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Etes-vous prêt à renoncer à une visite chez le médecin pour faire des économies?

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Les Alsaciens sont moins prêts que les autres Français à faire des sacrifices en matière de santé. C'est le résultat de l'étude BVA Cetelem sur le budget des Alsaciens.

Santé, hopital, chirurgiens (illustration)
Santé, hopital, chirurgiens (illustration) © Fotolia

Retrouvez l'interview en intégralité de Flavien Neuville, économiste chez cetelem

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Retrouvez l'interview en intégralité de Flavie Linard de l'Unef

"Comment les Alsaciens arbitrent leur budget en temps de crise?" L'enquête BVA pour Cételem doit être dévoilée ce mardi dans la région, avec des précisions sur l'alimentation, la santé, l'argent de poche, les transports, ou encore les loisirs.

On sait déjà que les Alsaciens sont plutôt bon vivants, qu'ils se serrent la ceinture, mais sans pour autant se refuser certains petits plaisirs. Pas question de se priver d'un bon repas ou d'un verre dans un bar. Près de 7 Alsaciens sur 10 tiennent à garder un petit plaisir, même en cas de difficultés financières. C'est bien plus que la moyenne nationale. "C'est une question de culture locale" , souligne Flavien Neuville, économiste chez cetelem. "La gastronomie est très importante dans la région." Autre particularité, l'argent de poche. "Les Alsaciens sont beaucoup plus nombreux que les autres à donner de l'argent de poche aux enfants, mais ils en donnent moins."

"Les Alsaciens renoncent moins que les autres Français aux dépenses de santé"

Au chapitre santé, les Alsaciens seraient moins enclins que les autres à renoncer à des soins. 15% des personnes interrogées déclarent ne pas aller voir de médecin en Alsace alors qu'une consultation serait nécessaire contre 22% au niveau national. Même constat pour les médicaments : 1 Alsacien sur 10 seulement y renoncerait, une proportion doublée au niveau national.

La semaine dernière, la fédération des hôpitaux de France publiait son Observatoire de l'égalité d'accès aux soins réalisé par Ipsos. D'après cette étude, un Français sur deux (48%) aurait déjà renoncé à consulter, réaliser des soins ou des examens en raison du coût.**** Une tendance très nette chez les étudiants strasbourgeois. "18% d'entre eux n'ont pas de mutuelle" , explique Flavie Linard, présidente de l'Unef, union nationale des étudiants français. "Souvent les soins qui paraissent facultatifs comme les lunettes ou une visite chez le dentiste sont repoussées au mois suivant." ****

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