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Côte-d'Or : qui veut boire une eau pétillante pour combattre les effets de la Covid ?

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Le CHU de Grenoble recherche en Côte-d'Or des volontaires pour participer à l'élaboration d'un traitement qui limite les effets de la Covid. Il faut boire une eau pétillante durant trois semaines. C'est très sérieux, et cela pourrait éviter aux patients de passer par la réanimation.

L'étude est menée par le CHU de Grenoble et cherche des volontaires en Côte-d'Or L'étude est menée par le CHU de Grenoble et cherche des volontaires en Côte-d'Or
L'étude est menée par le CHU de Grenoble et cherche des volontaires en Côte-d'Or - DR

Qui veut combattre la Covid en buvant de l'eau pétillante ? Non, ce n'est un nouveau truc de charlatan comme on en voit souvent fleurir sur internet. Cette fois, c'est très sérieux. L'appel est lancé par le CHU de Grenoble, et il est relayé jusque chez nous en Côte-d'Or. 

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Cette étude s'adresse aux personnes qui ont contracté récemment le coronavirus. Il s'agit de limiter les effets de la maladie en buvant deux fois par jour un grand verre d'eau dans lequel on a fait fondre une pastille d'hydrogène. Le professeur Jean-Luc Bosson dirige le "Pôle de santé publique" du CHU de Grenoble et il nous explique son idée : "On cherche à  savoir si l’hydrogène pourrait être un traitement. Cette petite molécule pourrait agir partout où il y en a besoin, notamment sur les poumons. Ça bloquerait l'inflammation qui amène les gens à aller à l'hôpital."

Le kit envoyé aux volontaires
Le kit envoyé aux volontaires - DR

Claire a 44 ans, cette mère de famille dijonnaise a décidé de se prêter au jeu : "Tous les jours, j'ai un petit questionnaire à remplir pour expliquer comment je me sens. On doit faire fondre une pastille d'hydrogène dans un verre d'eau et le boire, une fois le matin, une fois le soir. C'est vaguement bleu, mais ça n'a pas de goût. Ce n'est pas une étude compliquée, et si cela permet aux gens de ne pas aller à l'hôpital , c'est très bien."

"Ça n'a pas de mauvais goût"- Claire, une volontaire

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Le test dure trois semaines pour les volontaires, et il est mené à Dijon, Nice, Lyon, Grenoble, Valence, Romans-sur-Isère et Montélimar. "Pour mesurer scientifiquement les effets de ce traitement , il faut passer par plusieurs centaines de volontaires", précise le professeur Bosson. "On a donc besoin de dizaines de personnes en Côte-d'Or." On peut prendre contact avec les chercheurs sur le site internet de leur laboratoire.

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