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Déconfinement : après la tempête Covid-19, les hôpitaux de Drôme et d'Ardèche doivent se réorganiser

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A l'approche du déconfinement, prévu le 11 mai, les hôpitaux de Drôme et d'Ardèche se réorganisent. Dès le 17 mars dernier, toutes les hospitalisations non urgentes ont été annulées. Il faut maintenant rattraper le retard, mais pour limiter les risques, ce retour à la normale sera progressif.

Image d'illustration. Image d'illustration.
Image d'illustration. © Radio France - Matthieu Mondoloni

Le calme après la tempête ? Pas vraiment pour les hôpitaux de Drôme et d'Ardèche. La première vague épidémique de Covid-19 est passée, mais ils doivent maintenant réorganiser leurs services et reprogrammer des centaines d’opérations. Dès le 17 mars, toutes les hospitalisations non urgentes ont été annulées pour faire face à l'afflux de patients infectés au coronavirus. Résultat, des milliers de Drômois et d'Ardéchois attendent aujourd'hui de subir une intervention chirurgicale. 

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A l’hôpital de Montélimar, environ 50 opérations chirurgicales ont été annulées chaque jour pendant la crise du coronavirus. En tout, près de 250 opérations doivent donc être reprogrammées. Il faut aussi prendre en compte l'accumulation du travail administratif : les hôpitaux doivent rappeler un à un leurs patients et définir ceux qui ont besoin d’être hospitalisés en priorité. 

Dans l'ensemble des centres hospitaliers, les médecins dressent le même constat : le retard accumulé ne se rattrapera pas rapidement. La crise étant loin d'être terminée, les hôpitaux vont maintenir une grande vigilance après le 11 mai. "Nous serons obligés de limiter notre activité dans les semaines à venir, explique Philippe Reny, chirurgien à la clinique Pasteur de Guilherand-Granges en Ardèche. Les patients doivent être seul dans leur chambre, ce qui réduit nos capacités d'accueil". 

Visites interdites après le 11 mai à Valence

Pour éviter les risques de propagation du virus, seulement 40% des patients habituels seront accueillis à la clinique Pasteur. A l'hôpital de Valence, les règles seront elles aussi très strictes, "les visites aux patients resteront interdites après le 11 mai", informe Patrick Méchain, directeur adjoint de l'hôpital. 

Les patients ne veulent pas revenir à l'hôpital 

"Certains patients vont d'eux-mêmes retarder leur intervention, parce que leur chirurgie n'est pas urgente et qu'avec le déconfinement, ils n'ont qu'une envie : sortir. Certainement pas d'aller à l'hôpital", suppose le  chirurgien Philippe Reny. Une crainte partagée par Patrick Méchain, d'autant que l’appréhension liée au Covid-19 est toujours forte."Il faut qu'on puisse rassurer les patients sur le fait qu'ils ne risquent rien en venant à l'hôpital", explique-t-il. De l'avis des docteurs, l’impact du Covid-19 sur l’activité des hôpitaux pourrait s’étendre au moins jusqu’à fin 2020.

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