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Coronavirus : une étude sur la santé mentale et le respect des mesures barrières en Occitanie

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La Région Occitanie a reçu son bilan épidémiologique sur la période de mars 2020 à novembre 2020. Une analyse de Santé Publique France portée sur l’adoption des mesures, les comportements de protection et la santé mentale dans notre région.

Illustration Covid-19. Illustration Covid-19.
Illustration Covid-19. © Maxppp - PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP

Depuis le 23 mars 2020 et l’apparition du Covid-19, Santé Publique France mène l’enquête CoviPrev. Une étude qui suit l’évolution des gestes barrières, de l’alcool, du tabac et l’alimentation pendant le confinement. Elle étudie notamment la santé mentale des français pendant l’épidémie et l’évolution de l’attitude des Français par rapport aux mesures de prévention.

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Les jeunes et les femmes particulièrement touchés mentalement

En Occitanie, l’étude démontre que la santé mentale des personnes interrogées montre une dégradation durant le deuxième confinement. Beaucoup d’états anxieux et dépressifs, des troubles du sommeil chez les femmes, les jeunes adultes et les personnes en situation de précarité.

Il y a par ailleurs des signaux d’alerte importants concernant la santé mentale des adolescents. La situation épidémique et les mesures prises pour la contrôler ont largement affecté la santé mentale des jeunes en général.

La santé mentale des femmes a elle aussi largement été affectée contrairement aux hommes. En témoigne une hausse des violences conjugales de 40% pendant le premier confinement et 60% pendant le deuxième. C’est aussi le cas pour les inactifs et demandeurs d’emploi chez qui on retrouve des troubles du sommeil et des états dépressif, plus que parmi les actifs qui ont pu travailler pendant le confinement.

Les hommes et les - de 35 ans se sont d'autant plus relâchés à la mi-mai

L’étude de Santé Publique France en Occitanie démontre une diminution des gestes barrières et des mesures d’hygiène dès la levée du 1er confinement (mi-mai). En outre, le port du masque a plutôt bien été respecté lorsque les masques chirurgicaux sont arrivés à grande dose.

Dans les personnes interrogées pour cette enquête, on remarque une distanciation physique moins respectée chez les - de 35 ans et les plus jeunes. Ce relâchement a davantage été ciblé chez les hommes que chez les femmes dans la région.

On distingue notamment un respect des gestes barrières plus poussé chez les personnes présentant un risque de développer une forme grave du Covid-19. Ils déclarent un meilleur respect de la distanciation physique, mais ne se distinguent pas des autres mesures de prévention.

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