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À Mayenne, des sages-femmes et une gynécologue se regroupent dans un centre de santé

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Il s'appelle Héra et a vu le jour le 1er décembre à Mayenne. Un centre de santé pour femmes réunit des sages-femmes en libéral et une gynécologue afin d'assurer le suivi de leurs patientes de façon optimale.

Caroline Desbois, Laura Pilatec et Adèle Romagné s'allient dans le centre de santé Héra à Mayenne Caroline Desbois, Laura Pilatec et Adèle Romagné s'allient dans le centre de santé Héra à Mayenne
Caroline Desbois, Laura Pilatec et Adèle Romagné s'allient dans le centre de santé Héra à Mayenne © Radio France - Martin Cotta

Deux sages-femmes et une gynécologue sont installées depuis le 1er décembre dans un centre de santé appelé Héra à Mayenne (impasse Claude-Chappe), avant l'arrivée d'autres professionnelles dans la foulée. L'objectif en se réunissant, c'est d'assurer un meilleur suivi des patientes. L'idée a germé il y a un an et demi dans l'esprit de plusieurs sages-femmes en libéral comme Caroline Desbois.

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"Nous, en tant que sages-femmes, on est sûr de la prévention, de la contraception. On est là pour suivre les patientes en bonne santé et aussi pour dépister des anomalies, des pathologies. Et dès qu'on dépiste bien, on les oriente un gynécologue", détaille Caroline Desbois.

Accès aux soins facilité

L'accès aux soins est donc facilité, ajoute Adèle Romagné, sage-femme à mi-temps entre l'hôpital et son cabinet. "Nous, on s'occupe du dépistage. On fait le suivi gynéco d'une patiente. Par exemple, si on lui fait un frottis et qu'il s'avère positif et qu'il y a nécessité d'un examen complémentaire, elle est censée s'adresser à un gynécologue, qui n'est souvent pas dans le même local. Là, elle va pouvoir prendre un rendez-vous avec madame Pilatec juste à côté".

Laura Pilatec est la gynécologue qui intègre le centre de santé. "Elles verront toujours la même personne. Il n'y aura pas de remplaçants ou des personnes qu'elles ne connaissent pas", explique-t-elle. Les professionnelles du centre de santé Héra préviennent : elles ne pourront pas prendre beaucoup plus de nouvelles patientes. Les journées sont déjà très chargées.

En Mayenne, il n'y a plus que trois gynécologues. Dans le département, les médecins traitants prennent en charge 40 % des frottis et ils assurent le suivi des ménopauses dans huit cas sur dix.

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