RUGBY - Le président du CAP Edouard Reinhart répond à Michel Moyrand

Ambiance "Tontons flingueurs" au CAP. Le club de rugby périgourdin ne jouait pas ce week-end mais il a tout de même fait parler de lui. Samedi soir, Michel Moyrand, l'ancien maire de Périgueux demandait la démission du président du club, Édouard Reinhart. Il lui reproche les mauvais résultats du CAP en Fédérale 1 et surtout des finances en berne.

ⓘ Publicité

Édouard Reinhart lui répond sur France Bleu Périgord et pas question pour lui de quitter le navire : "*C'est un homme qui a été démissionné par ses électeurs. Je ne sais pas qui il représente, à part sa propre personne. Je pensais qu'on n'était pas encore au printemps. Apparemment, il est sorti de son hibernation [...] Je crois qu'il besoin d'exister. Il y a plein de gens qui veulent ma démission mais ce que je sais, c'est qu'à l'intérieur du club, j'ai le soutien inconditionnel des joueurs, des entraîneurs, des dirigeants * ".

"Il faut mettre les mains dans le cambouis"

Pour Michel Moyrand, des candidats sont sur les rangs pour remplacer Edouard Reinhart à la présidence. L'actuel président en doute : "On peut toujours crier au loup. En attendant, il faut mettre les mains dans le cambouis. Monsieur M. par exemple ou Monsieur X. peuvent très bien poser leur candidature pour être président du club ".

Sur le plan financier, Edouard Reinhart répond également. Il affirme que si le budget est passé de 950.000 euros à 1.739.000 euros pour la saison 2013/2014, ce n'est pas grâce à Michel Moyrand mais à des partenaires privés.

"Qu'il reste chez lui à jardiner" , réplique Nicolas Coûte

Nicolas Coûte, l'ancien directeur général du club, parti fin 2014, répond aussi à Michel Moyrand. Sur l'aspect financier, il estime que "si ses proches collaborateurs qui étaient en charge de contrôler les comptes les années précédentes avaient fait leur travail, on n'aurait pas été là à la fin de la saison ". Le candidat aux élections départementales pour l'UMP à Trélissac s'exprime aussi plus globalement sur l'intervention de Michel Moyrand : "Je n'ai aucun conseil à recevoir d'une personne décédée politiquement [...] Qu'il reste chez lui à jardiner tranquillement et qu'il cesse d'embêter ceux qui font des chèques à tire-larigot pour faire vivre cette belle association ".

L'assemblée générale du CAP prévue le 24 février prochain promet d'être animée.