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Paul-Félix Benedetti craint "une nouvelle forme de régionalisation qui s'appellerait autonomie"

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Devant un peu plus de 200 militants, le président du groupe à l'Assemblée de Corse est revenu sur les dernières discussions avec le ministre de l'Intérieur, deux jours plus tôt. Paul-Félix Benedetti craint "une nouvelle forme de régionalisation qui s'appellerait autonomie".

Réunion publique de Core in Fronte, au palais des congrès d'Ajaccio, en présence d'un peu plus de 200 militants au surlendemain du dîner de Beauvau Réunion publique de Core in Fronte, au palais des congrès d'Ajaccio, en présence d'un peu plus de 200 militants au surlendemain du dîner de Beauvau
Réunion publique de Core in Fronte, au palais des congrès d'Ajaccio, en présence d'un peu plus de 200 militants au surlendemain du dîner de Beauvau © Radio France - Leria Maria Musso

À l'occasion d'une réunion publique de Core in Fronte ce mercredi au palais des congrès, à Ajaccio, Paul-Félix Benedetti est revenu sur les dernières discussions du processus de Beauvau et la proposition d'écriture constitutionnelle de Gérald Darmanin. Pour le président du groupe indépendantiste, "on est en train de nous voler une partie de notre histoire, en tout cas de notre vie de militants".

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"On n'est pas entendu à la juste mesure de nos cinquante années de lutte", reproche Paul-Félix Benedetti, au surlendemain du dîner place Beauvau, autour du ministre de l'Intérieur. Le président du groupe Core in Fronte redoute "un hold-up politique "par les forces rétrogrades qui, au prétexte de recherche d'un consensus qui ne pourrait être que spirituel, feraient aboutir à un texte à minima sur une nouvelle forme de régionalisation, qui s'appellerai autonomie mais qui n'en serai pas une".

Appelant à la "vigilance" et à "resserrer les rangs", Paul-Félix Benedetti souhaite "remettre la balle au centre" : "Si l'on doit donner une autonomie, il faut qu'elle soit réelle et comparable à ce qu'ont les autres îles de l'espace méditerranéen. Ce sera à prendre ou à laisser. Je crois qu'il vaut mieux ne rien avoir que n'avoir presque rien".

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