Nouvelle journée cruciale pour l'avenir de l'UMP
Deux semaines après la démission de Jean-François Copé et le tumulte de l'affaire Bygmalion, l'UMP réunit une nouvelle fois son Bureau politique, ce mardi à 18h. Divisé entre plusieurs courants, le parti doit décider de la date du congrès au cours duquel sera élu le prochain président du parti, mais aussi d'entériner l'équipe qui assurera l'intérim.
Le futur de l'UMP pour les prochains mois – et peut-être pour les prochaines années – va se jouer ce mardi soir. La cinquantaine de membres du Bureau politique se réunit au siège du parti, rue de Vaugirard à Paris. Edouard Balladur, qui ne fait pas partie du BP mais en est membre de droit, en tant qu'ancien Premier ministre, devrait également être présent. **Après ** la démission de Jean-François Copé le 27 mai dernier , les affaires devraient assurées par un triumvirat formé des trois anciens premiers ministres : Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin.
Luc Chatel pour assurer l'intérim ?
Deux questions sont essentiellement à l'ordre du jour : qui va reprendre (ou garder) l'intérim ? Et quand le congrès pour élire le prochain président aura-t-il lieu ? La réunion de ce mardi devrait entériner le trio d'anciens Premiers ministres comme équipe dirigeante. Mais selon les statuts du parti, c'est au vice-président délégué d'assurer l'intérim : actuellement il s'agit de Luc Chatel, qui pourrait être assisté par les trois anciens premiers ministres déjà aux manettes.
La deuxième question pourrait ne pas trouver de réponse ce mardi soir : le choix d'une date pourrait être reporté à juillet,** le temps de laisser ceux qui le souhaitent se déclarer candidats** . Pour l'instant seul Hervé Mariton a clairement affirmé qu'il se portait candidat ; le maire de Nice Christian Estrosi a quant à lui affirmé qu'il "n'écarte rien " sur une éventuelle candidature. Bruno Le Maire, ancien ministre, pourrait aussi se porter candidat.
Un changement de nom, voire une dissolution ?
Mais Alain Juppé a demandé que les candidats à la présidence de l'UMP ne puissent pas être aussi candidats à la primaire du parti pour l'élection présidentielle de 2017. Avant lui, Brice Hortefeux, président de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy, avait déclaré **que le retour de l'ancien Président était "une nécessité " ** et que, de fait, une primaire pour 2017 était "inutile ".
Certains cadres du parti, ce mardi, sont allés encore plus loin : pour Nathalie Kosciusko-Moirizet, "la multiplication des candidatures individuelles n'est pas forcément la solution ". En revanche, il faut selon elle "des actes symboliques forts ", dont "le changement de nom de l'UMP " . Le député UMP Jacques Myard a quant à lui estimé que le parti doit "se dissoudre, changer de nom et transmettre son patrimoine à une nouvelle structure ".
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