Passer au contenu
Publicité

Mi-mandat de Louis Aliot : comment se portent le centre-ville et ses commerces ?

Par

En trois ans, l'équipe municipale de Louis Aliot a entamé des actions en ce qui concerne le centre-ville de Perpignan, son attractivité, ses commerces. Des actions que ne conteste pas l'opposition. Elle demande une vision plus cohérente et à long terme.

Le centre-ville de Perpignan. Photo d'illustration. Le centre-ville de Perpignan. Photo d'illustration.
Le centre-ville de Perpignan. Photo d'illustration. © Maxppp - MICHEL CLEMENTZ

C'est un thème d'importance pour tout citoyen. Comment se portent le centre-ville de Perpignan et ses commerces ? Est-il attractif ? Dynamique ? Des Perpignanais croisés soulignent "la diversité des magasins", "la présence de plus en plus de boutiques tendances", "un centre-ville vivant", quand d'autres regrettent qu'il n'y a "plus grand chose", que "beaucoup de commerces ont fermé", qu'"il est triste". Un autre badaud dit même préférer "Narbonne à Perpignan". Alors, où se situe la vérité ? Dans un sens comme dans l'autre, Louis Aliot et son équipe y sont-ils pour quelque chose ? Bilan à mi-parcours, à l'occasion du milieu de mandat du maire RN, élu en juin 2020.

Publicité

La chasse aux commerces désespérément fermés

Des dossiers ont été lancés depuis trois ans. La mairie prend par exemple contact avec les propriétaires d'une vingtaine de commerces, répertoriés comme "stratégiques" de par leur emplacement. Mais fermés ou en travaux depuis des années. Elle leur pose un ultimatum : soit ils font quelque chose, baissent le loyer, soit la mairie préempte. D'après l'élu chargé du dossier, Charles Pons, ce "petit coup de pression" fonctionne, c'est en train de bouger. Mais pas de chiffre. L'équipe en place ne donne pas la vacance commerciale actuelle, seulement celle d'il y a trois ans : 19 %.

90 façades plus que défraîchies doivent aussi être rénovées au cours du mandat, nous en sommes pour l'instant à 25, toujours d'après la mairie. Pour inciter les propriétaires, la mairie subventionne 40% des travaux. Listez, au rang des animations mises en place, le son et lumière, le feu d'artifice, la parade de Noël... Autant d'actions que l'opposition ne conteste pas, au contraire. Simplement, elle demande maintenant de la "cohérence", et surtout, de grands projets, une vision à plus long terme. Laurence Martin, élu d'opposition, ne veut plus d'une succession de "one-shots".

La problématique du stationnement

Pour qu'un centre-ville soit attractif, il doit attirer du monde. Encore faut-il y arriver. L'un des problèmes soulevés, le stationnement. Trop compliqué, trop cher aussi. La mairie a pris des mesures en ce sens pour tenter d'inciter à venir dans l'hypercentre, y compris avec une voiture. Pour les places en surface, il a été mis en place la seconde heure gratuite, ainsi que la gratuité le samedi matin. Une promesse de la majorité court sur tout le mandat : ne supprimer aucune place de stationnement. Si une est supprimée dans des travaux de réaménagement, elle est recréée ailleurs. Voilà pour le court terme, pour les mesures les plus facilement réalisables.

Car là aussi, l'opposition demande des projets d'ampleur, constructifs. La municipalité assure que le parking Poncin va être réaménagé, pour passer de 250 à 500 places. Les travaux devraient (d'abord commencer) et finir, d'ici un an/un an et demi (le tarif est d'un euro la demi-journée).

Un grand parking d'entrée de ville toujours en projet

Quid de ce grand parking d'entrée de ville évoqué au tout début du mandat ? "On attend de le voir, cela fait déjà trois ans, compte Laurence Martin. On ne sait pas s'il verra le jour avant la fin de ce mandat". Un parking pourtant essentiel pour l'opposition : "A plus ou moins longue échéance, tous les centres-villes seront entièrement piétons. Donc, anticipons, sortons-le de terre. Acceptons de nous lancer dans des projets ambitieux, onéreux. Il faut investir."

L'élu en charge des commerces, Frédéric Guillaumon, affirme que celui-ci est toujours dans les tuyaux : "Cependant, il y a des autorisations, il faut retravailler les réseaux avant de faire des travaux, les réseaux d'eau, d'électricité, de gaz. Il y a la gare routière qui est concernée, énumère-t-il. Cela prend du temps". Actuellement, des études sont en cours pour quantifier la capacité nécessaire. "On ne sera pas à 1.000 comme j'ai pu l'entendre, précise Frédéric Guillaumon. Cela pourrait se situer entre 400 et 600 places". Enfin, sur la localisation, la proposition la plus sérieuse à ce jour, c'est à proximité du SDIS, après le pont Arago.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined