Les propositions citoyennes pour l'après-coronavirus "seront relayées au parlement" promet Barbara Pompili

Avec une soixantaine de parlementaires, la députée de la Somme Barbara Pompili a lancé début avril "Le jour d'après", un site internet qui invite les citoyens à réfléchir et à faire des propositions pour préparer un plan d'action post-crise du coronavirus. "Il faut venir sur cette plateforme, assure Barbara Pompili sur France Bleu Picardie ce vendredi matin. Déjà parce que c'est intéressant, ça touche notre vie quotidienne. Et parce que derrière, nous, parlementaires allons porter tout ça à l'Assemblée nationale."

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En effet, l'élue promet de tirer les leçons de la crise des gilets jaunes, qui avait aussi vu naître un système de consultation populaire, avec le grand débat et les cahiers de doléance. 

"Ce qui a manqué lors du grand débat, c'est une organisation et un vrai relai. Cette fois, nous allons relayer les propositions citoyennes au parlement, affirme la député de la Somme. Je crois que maintenant, beaucoup de monde est prêt à ce qu'on avance sur ces questions là."

Lutte contre le gaspillage

Près de trois semaines après le lancement de la plateforme, deux thématiques ressortent selon Barbara Pompili. "Tout le monde est d'accord pour que l'on avance sur la lutte contre le gaspillage et aussi pour relocaliser l'alimentation." 

Par ailleurs, beaucoup de participants font des propositions **sur le thème de la solidarité.  **Mais pour l'élue samarienne, on ne peut pas dire que l'Etat se défausse sur la question. 

"Il y a des citoyens qui veulent apporter leur aide par eux-même, sans attendre tout de l'Etat, estime-t-elle. Mais l’Etat prend aussi ses responsabilités via des commandes de masques ou de blouses. L’important, c’est surtout de coordonner toutes ces initiatives pour qu’elles soient efficaces."

Sur France Bleu Picardie, Barbara Pompili - qui a participé jeudi 23 avril à la mission d'information sur le Covid-19 à l'Assemblée nationale - évoque aussi l'organisation du déconfinement après le 11 mai. 

Selon elle, il faut notamment réfléchir à la question des transports en commun. "Il faut permettre au gens de se rendre au travail, mais essayer de lisser les heures de pointe pout éviter les problèmes de promiscuité" dit-elle.