Les Insoumis du Gard accusent Emmanuel Macron d'avoir "alimenté la violence dans les rues"

Emmanuel Macron va tenter de calmer le jeu après l'adoption très contestée de sa réforme des retraites. Le chef de l'État va s'exprimer ce mercredi à 13h dans les journaux de TF1 et France 2, après avoir lâché cette petite phrase, ce mardi soir, lors d'une réunion face à des parlementaires de son camp. "La foule n'a pas de légitimité, face aux élus", a-t-il déclaré, alors que des heurts entre manifestants et forces de l'ordre se multiplient en marge de certaines mobilisations.

ⓘ Publicité

Mais pour Nicolas Pellegrini, le président de la République en est le premier responsable : "Ceux qui bordélisent le pays sont ceux qui font des déclarations absolument honteuses", tacle le représentant de LFI dans le Gard.

"C'est le gouvernement qui a bordélisé le pays. En empêchant toute voix démocratique d'aboutir, elle a alimenté les violences dans la rue."

Après le rejet des deux motions de censure lundi, dans le sillage du 49.3, le patron des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a appelé à des "motions populaires" Un concept que Nicolas Pellegrini a expliqué sur France Bleu Gard Lozère : "C'est la mobilisation générale. C'est la grève reconductible dans les entreprises".

À ce sujet, l'intersyndicale appelle à une nouvelle journée noire ce jeudi pour tenter de faire reculer le gouvernement sur sa réforme.