Le professeur Juppé en campagne sur l'éducation à Dijon

Un air de campagne pour les primaires les Républicains a soufflé hier à Dijon. Alain Juppé, candidat déclaré face à Nicolas Sarkozy, était en visite sur une thématique qui lui est particulièrement chère : l'éducation. Il a ce titre profité de sa venue pour dédicacer son ouvrage, "Mes chemins pour l'école", dans lequel il dévoile son programme en la matière. Selon l'élu bordelais, les réformes menées par l'actuel gouvernement socialistes tiennent de la cosmétique - il donne l'exemple de la suppression des notes - mais elles ne s'attaquent pas aux problèmes de fond. Alain Juppé, lui, propose quatre axes de réflexion, et d'action.

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La petite enfance

"Il faut mettre le paquet sur les 0-6 ans en allégeant les effectifs des toutes petites classe, et en essayant de rattraper les jeunes dès qu'ils décrochent."

Des chefs d'établissements dignes de ce nom 

"La deuxième priorité c'est de mettre vraiment des équipes de direction dignes de ce nom à la tête des établissement, je n'ai pas observé que Madame Vallaud-Belkacem se préoccupait de cette question qui est pourtant centrale."

Améliorer la condition des enseignants du primaire

"Troisième idée, revaloriser la condition enseignante, quand j'ai dit que les professeurs du primaire étaient bien moins payés que la plupart de leurs collègues européens, la ministre de l'éducation a dénoncé cette mesure, pour finalement dire trois jours après qu'il y avait un problème. Qu'a-t-elle annoncé ?"

Mettre en avant l'apprentissage

_"L'apprentissage et la formation en alternance. Quand vous voyez l'échec, le décrochage scolaire non seulement à la sorite du lycée mais aussi à l'université  vous vous dites que là on a une lourde responsabilité, et non seulement on ne fait rien, mais en plus on laisse les choses se dégrader l'apprentissage puisqu'il y en a eu 8% de moins l'année dernière que l'année précédente." _Alain Juppé a ensuite assisté à une réunion publique à Saint-Apollinaire, à l'invitation du député-maire Rémi Delatte, qui avait auparavant reçu François Fillon et Eric Woerth.