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Le nouveau schéma de coopération intercommunale ne fait pas que des heureux dans la Loire

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Les élus ligériens vont se réunir autour du préfet Fabien Sudry ce vendredi après-midi dans les salons de la préfecture à Saint-Étienne, dans la Loire, pour découvrir le projet de réorganisation qui doit faire passer le nombre de structures intercommunales de 17 à seulement 6.

la préfecture de la loire
la préfecture de la loire © Radio France - yves renaud

C’est la loi « NOTRe Nouvelle Organisation Territoriale de la République » qui oblige les communes intensifier encore leurs regroupement intercommunaux.

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nouvelle carte intercommunale loire
nouvelle carte intercommunale loire - prefecture de la loire

Le projet présenté cet après-midi par le préfet Fabien Sudry ne fait pas l’unanimité loin de là

Alors qu’est ce qui coince dans le projet de réorganisation des intercommunalités ? Le principe du passage de 17 intercommunalités a seulement 6 semble contenter tout le monde, ce n’est sans doute pas le problème.

Ce qui bloque c’est plutôt le redécoupage et les mariages envisagés qui semblent irriter bon nombre d’élus qui devraient s’opposer à ce projet. Ce sont les deux agglomérations de Roanne et de Saint-Étienne qui vont rassembler le plus de communes. Plus 13 communes à «Saint Étienne Métropole» qui devrait s’étendre sur une partie des anciennes intercommunalités des Monts du Pilat / de Saint Galmier et de Saint Bonnet le Château. Côté « Roannais Agglomération » on gagne sur le pays d’Urfé, le Val d’Aix, la COPLER entre Loire et Rhône et on double le nombre de communes adhérentes en passant de 40 à 80.

Deux expansions autour des villes qui ne sont pas du goût des petites communes qui y voient l’arrivée d’une hégémonie urbaine sur le monde rural et tout cela pour satisfaire une envie de peser plus lourd. 400.000 habitants pour « Saint-Étienne Métropole » et 125.000 pour «Roanne Agglomération». Avec au passage un dépeçage de l’ancienne intercommunalité de Saint-Galmier entre Saint-Étienne et Feurs.

Ce n'est pas forcement plus simple pour les monts du Pilat qui perd Saint-Genest, Malifaux et Bourg-Argental qui va se joindre à son voisin ardéchois d’Annonay. Autant de coup de ciseaux administratif qui provoquent l’incompréhension et la colère des élus concernés face à ce projet de la préfecture. À partir de la présentation officielle (ce vendredi) ils vont avoir jusqu’au 15 décembre pour se faire entendre et faire des contre-propositions à l’administration préfectorale.

la communauté de commune des monts du Pilat
la communauté de commune des monts du Pilat © Radio France - yves renaud

Les 8 communes du nord autour de Saint-Genest Malifaux seraient versées à Saint-Étienne métropole et les 8 du sud s’allieraient à la communauté de commune ardéchoise d’Annonay . Une véritable trahison préfectorale pour Stéphane Heyraud le président de la communauté de commune des monts du Pilat

stéphane Heyraud
stéphane Heyraud © Radio France - yves
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A l’unanimité après deux heures et demi de débat, les élus des monts du Pilat ont voté "le refus catégorique" des propositions du préfet.

les élus en plein débat
les élus en plein débat © Radio France - yves renaud

Jeudi, à Bourg Argental les élus de la communauté de commune des Monts du Pilat se sont réunis pour prendre position sur le projet défendu par la préfecture et qui fait disparaître leur Assemblée.

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En Haute-Loire les élus sont aussi en train de plancher sur un regroupement des intercommunalités pour passer de 21 blocs à seulement 9.

Des regroupements qui se feront en interne dans le département avec seulement quelques modifications du périmètre des anciennes structures. La Chapelle Bertin , Bellevue en Montagne , Saint-Julien Chapteuil , Lantriac, Montusclat , Queyrières et Saint-Jeures quittent leur ancienne intercommunalité pour en intégrer une totalement nouvelle

la nouvelle organisation intercommunale en haute loire
la nouvelle organisation intercommunale en haute loire © Radio France - prefecture de haute loire

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