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Gouvernement : Jean Castex s'apprête à démissionner, une femme probablement nommée Première ministre

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  • France Bleu

Le Premier ministre Jean Castex doit donner sa lettre de démission dans les heures qui viennent au président de la République réélu. Emmanuel Macron doit annoncer la nomination du prochain Premier ministre, probablement une femme, et de son gouvernement, en ce début de semaine.

L'hôtel de Matignon, résidence du Premier ministre, doit accueillir son prochain locataire. L'hôtel de Matignon, résidence du Premier ministre, doit accueillir son prochain locataire.
L'hôtel de Matignon, résidence du Premier ministre, doit accueillir son prochain locataire. © AFP - JOEL SAGET

Sa lettre de démission est prête, et elle sera "très simple, très classique". Le Premier ministre Jean Castex est sur le point de quitter Matignon, alors que les spéculations parient sur une femme pour le remplacer en vue des législatives de juin. 

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"C'est une nouvelle ère qui s'ouvre", a commenté Jean Castex auprès du Parisien dimanche. Il a affirmé partir "sans remords, ni regret", après 20 mois à Matignon. Les yeux se tournent désormais vers le chef de l'Etat Emmanuel Macron, qui a reçu ce lundi à déjeuner le président du Conseil européen Charles Michel. Il avait assuré il y a une semaine à Berlin qu'il connaissait déjà le nom de son prochain Premier ministre, doté selon lui d'un profil "social", "écologique" et "productif".

Probablement une femme à Matignon

Depuis, les rumeurs vont bon train. Seule certitude, croit savoir son entourage : ce sera une femme. D'autant que 74% des Français sont pour, selon un sondage Ifop publié dans le JDD.  Pour le chef du Modem et haut commissaire au Plan François Bayrou, allié d'Emmanuel Macron, "Cela va être une femme apparemment". C'est ce qu'il a dit sur franceinfo ce lundi. Pour lui, "il faudrait qu’il y ait une grande proximité philosophique et politique" entre Emmanuel Macron et son futur Premier ministre ou sa future Première ministre. 

Elisabeth Borne, Marisol Touraine, Catherine Vautrin ou Valérie Létard en lice ?

Après ceux de la ministre du Travail Elisabeth Borne et de l'ex-ministre de la Santé Marisol Touraine, le nom qui revient avec insistance est celui de Catherine Vautrin, ancienne ministre de la Cohésion sociale de Jacques Chirac, qui avait apporté son soutien à Emmanuel Macron avant le premier tour de la présidentielle. 

"Elle a beaucoup d'expérience et travaille à fond ses dossiers, elle a des convictions à la fois modérées et très solides, elle aime les gens et a un fond profondément humaniste : trois traits de caractère qu'on ne retrouve pas si souvent en politique", plaide un élu local proche de la présidente de la communauté urbaine du Grand Reims. Problème : cette ancienne députée LR, qui avait milité contre le mariage homosexuel en 2012 et 2013, hérisse à gauche.

Le nom de la vice-présidente du Sénat Valérie Létard a aussi été évoqué. Estampillée "bébé Borloo" pour avoir débuté en politique à Valenciennes au coté du centriste Jean-Louis Borloo elle a été secrétaire d'Etat chargée des technologies vertes dans son ministère de l'Ecologie de 2009 à 2010, au sein du gouvernement Fillon. Elle coche aussi la "case sociale" puisqu'elle a été secrétaire d'Etat à la Solidarité dans le même gouvernement Fillon de 2007 à 2009. 

Si c'est une femme, Edith Cresson, la seule à avoir occupé le poste (1991-1992), lui souhaitait dimanche dans le JDD "beaucoup de courage" pour faire face non pas à une société", mais à une classe politique "machiste". 

Donner un élan pour une nouvelle gouvernance... et pour les législatives 

Le choix est d'autant plus attendu qu'il viendra confirmer ou non l'orientation qu'entend se donner le chef de l'Etat, qui a promis de tenir compte de la colère exprimée par de nombreux Français pendant la crise des "gilets jaunes" et lors de l'élection présidentielle, et de changer de méthode.

"La composition du nouveau gouvernement, l'identité des grands ministres, l'identité du ou de la Première ministre peut avoir une importance très forte sur les élections législatives", a souligné dimanche soir sur LCI le sondeur Frédéric Dabi, de l'Ifop.  Il rappelle que "la nomination d'Edouard Philippe en 2017 avait permis à la majorité présidentielle de casser la droite en plusieurs morceaux".  Mais, relève-t-il, "l'impatience des Français" se focalise surtout "sur des questions d'inflation, de pouvoir d'achat, d'environnement et de sécurité" auxquelles il va falloir répondre dans un contexte anxiogène de crise du Covid et de guerre en Ukraine qui favorisent l'envolée les prix de l'énergie et de l'alimentation.

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