Gilets jaunes : Macron appelle à "l'ordre", Philippe dénonce "des gestes antisémites"

Après l'acte VI des gilets jaunes samedi, le président de la République a appelé dimanche à "l'ordre et à la concorde". "C'est maintenant l'ordre qui doit régner, le calme et la concorde. Notre pays a besoin de ça. Il a besoin de concorde, d'unité, d'un engagement sincère pour des causes collectives fortes et il faut apaiser les divisions", a déclaré Emmanuel Macron lors de son déplacement au Tchad. Le chef de l'État est également revenu sur des débordements qui ont émaillé la manifestation des gilets jaunes, "il est évident que les réponses judiciaires les plus sévères seront apportées".

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Le Premier ministre a promis la sévérité face à une "violence inouïe" et "des gestes antisémites en plein Paris". Il a dénoncé, dans un tweet, "Un simulacre de décapitation du chef de l’Etat… Des agressions d’une violence inouïe contre des policiers… Des gestes antisémites en plein Paris… Il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales".

Les débordements observés lors de l'acte VI des gilets jaunes ont notamment eu lieu aux Champs-Élysées où des motards de la police ont été brièvement pris à partie par des manifestants, qui ont poussé à terre une de leurs motos et jeté des pavés et trottinettes. L'un des policiers a brièvement dégainé son pistolet. Plus tôt dans la matinée, sur la butte Montmartre, une vingtaine de manifestants ont entonné, sur l'air du chant des Partisans, la "chanson de la quenelle" de Dieudonné M'Bala M'Bala, condamné en 2017 pour des propos antisémites.