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Front national : la blague douteuse d'un candidat aux départementales en Gironde

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Au lendemain de sa défaite à la législative partielle dans le Doubs, le Front National serait tout de même le "grand vainqueur" de cette élection selon sa Présidente. En Gironde, le parti d'extrême-droite aura des candidats dans tous les cantons pour les élections départementales de mars prochain. Mais lors de la présentation des candidats ce samedi, l'un d'eux a blagué de manière douteuse.

Le Front National en Gironde et ses candidats pour les élections départementales de 2015.
Le Front National en Gironde et ses candidats pour les élections départementales de 2015. © Radio France - Xavier Ridon

Ce samedi, le parti d'extrême-droite présentait, à son siège à Bordeaux, ses candidats pour les élections départementales en Gironde qui se dérouleront les 22 et 29 mars prochain. Le département est redessiné en 33 cantons et le FN sera présent partout selon le secrétaire départemental. Mais durant le discours de Jacques Colombier, le candidat de Lormont, Ange Ronzetti l'interrompt et prend la parole. A la cantonade, et donc aux deux journalistes présents, il lance :

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"J’ai une révélation à vous faire ! Alain Juppé s’est fait débaptiser dans une église pour être rebaptisé et enlever deux lettres à son prénom. Il est rebaptisé Ali."

La blague ne fait pas rire. Bien au contraire, le silence se fait et le malaise s’installe dans la salle. Jacques Colombier tente de faire comme si de rien était. Il reprend vite la parole. Une sonnerie de portable joue la Marseillaise et Jacques Colombier conclut la conférence de presse en annonçant que Marine Le Pen ne pourra pas venir participer à la campagne en Gironde.

Un tiers de nouveaux parmi les candidats

Avant cet épisode, installé derrière son bureau et faisant face à la trentaine de membres présents, il esquisse le portrait de ses candidats qu’il dit de toutes catégories sociales et dont un tiers serait des nouveaux en politique. Puis, il évoque ses adversaires en parlant de l’"UMPS" comme de "deux vieux partis".

Il s’en prend notamment au président actuel du conseil général. Le socialiste Philippe Madrelle serait à la tête d’un "système qui se termine après 30 ans de clientélisme, d’affaires et de népotisme" . Parmi les affaires, il rappelle la récente condamnation de l’ancien maire de Carbon-Blanc, Franck Maurras et celle de l’ex-patron du PS en Gironde Ludovic Freygefond - dont il écorche le nom et l’appelle par deux fois "Freyguemon". Il s’attaque autant à l’UMP et notamment cible le patron du parti en Gironde, Yves D’Amécourt qu’il voit comme "la voix de son maître" , sous-entendu Alain Juppé.

Jacques Colombier en février 2015.
Jacques Colombier en février 2015. © Radio France - Xavier Ridon

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